Journal of the Canadian Chiropractic Association

April 2020 Volume 64 No. 1

Tibialis anterior herniation – a rare clinical entity: a case report and review of the literature

Abstract

Objectives

To present a case of a tibialis anterior muscle herniation in a soccer player.

Clinical features

A 28-year-old male soccer player presented with a trauma-induced injury to his right anterior shin. After assessment and due to his clinical signs and symptoms, a high suspicion of tibialis anterior muscle herniation was suspected.

Intervention and outcomes

Diagnostic ultrasound confirmed this diagnosis, and a trial of conservative therapy was recommended. After eight weeks of treatment, he was able to return to sport.

Summary

A trial of conservative treatment for the tibialis anterior muscle hernia should be included as a part of general treatment strategy prior to any surgical interventions.


Objectifs

Présenter un cas d’une hernie tibiale antérieure chez un joueur de soccer.

Caractéristiques cliniques

Joueur de soccer de 28 ans présentant une blessure traumatique. Après examen et en raison de ses signes et symptômes cliniques, on a fortement suspecté une hernie tibiale antérieure.

Intervention et résultats

L’échographie a confirmé ce diagnostic et un essai de traitement conservateur a été recommandé. Après huit semaines de traitement, il a pu reprendre une activité sportive.

Résumé

Avant toute chirurgie, un essai de traitement conservateur de la hernie tibiale antérieure doit être inclus dans la stratégie générale de traitement.

  • Ali Masoumi, BSc, DC, MSc, RCCSS(C) resident
  • Gerry Ramogida, BSc, DC

Potential publication bias in chiropractic and spinal manipulation research listed on clinicaltrials.gov

Abstract

Introduction

Clinical trial registries are used to help improve transparency in trial reporting. Our study aimed to identify potential publication bias in chiropractic and spinal manipulation research by assessing data drawn from published studies listed in clinincaltrials.gov.

Methods

We searched the clinicaltrials.gov registry database for completed trials tagged with the key indexing terms chiropractic or spinal manipulation. We assessed if the trial registry had been updated with data, then searched for publications corresponding to the registered trials. Finally, the frequency of positive or negative results was determined from published studies.

Results

For the term ‘chiropractic’, 63% of studies supported the intervention and 52% supported the intervention for the term ‘spinal manipulation’.

Discussion

Publication bias in chiropractic and spinal manipulation research listed in clinicaltrials.gov appears to occur. Further work may help understand why this happens and what may be done to mitigate this moving forward.


Introduction

Les registres des essais cliniques servent à accroître la transparence des rapports sur les essais. Notre étude visait à trouver les éventuels partis pris de publication dans les travaux de recherche sur la chiropratique et les manipulations vertébrales à l’aide de données tirées d’études publiées et répertoriées dans clinincaltrials.gov.

Méthodologie

Dans la base de données du registre clinicaltrials.gov, nous avons cherché des essais terminés marqués par les termes d’indexation « chiropratique » et « manipulation vertébrale ». Nous avons cherché à savoir si le registre des essais avait été mis à jour par l’ajout de données, puis nous avons recherché les publications correspondant aux essais répertoriés. Enfin, nous avons établi la fréquence des résultats positifs et négatifs à l’aide des études publiées.

Résultats

Avec le terme « chiropratique », 63 % des études étaient en faveur des interventions; avec l’expression « manipulation vertébrale »,52 % des études étaient en faveur des interventions.

Discussion

Il semble y avoir un parti pris de publication dans les travaux de recherche sur la chiropratique et les manipulations vertébrales répertoriés dans clinicaltrials.gov. D’autres travaux pourraient aider à comprendre la cause de ce phénomène et à trouver des moyens de le réduire dans l’avenir.

  • Breanne M. Wells, DC, MS
  • Dana Lawrence, DC, MMedEd, MA

Superficial venous thrombosis of the upper limb presenting to a chiropractic clinic: a case report

Abstract

Objective

To present the clinical case of a patient with an upper extremity superficial venous thrombosis (SVT), and to highlight the importance for clinicians working in musculoskeletal care settings, to considered nonmusculoskeletal causes for their patients’ presentations.

Clinical Features

A 31-year-old male presented to an academic chiropractic clinic with progressive left sided tension over the medial arm, extending to the anterior aspect of his proximal forearm.

Intervention and Outcome

The patient was initially diagnosed with possible biceps/brachialis muscular strain and peripheral entrapment of the median nerve. A course of treatment involving soft tissue therapy was initiated. Unfortunately, the patient’s symptoms worsened, and on further evaluation, near full occlusion and phlebitis of the left cephalic vein was discovered. Symptoms dissipated over the next few days with conservative medicinal efforts.

Summary

Although not often viewed as a serious condition, or factored in the differential diagnoses of musculoskeletal practitioners, to not consider SVT as a cause of a patient’s symptoms may lead to a protracted clinical course and increased discomfort for the patient, and in rare cases, more serious consequences.


Objectif

Présenter le cas d’un patient ayant une thrombose veineuse superficielle (TVS) du membre supérieur et souligner l’importance pour le clinicien dans un établissement de traitement de troubles musculosquelettiques de prendre en compte les causes qui ne sont pas d’origine musculosquelettique dans l’étude du tableau clinique du patient.

Caractéristiques cliniques

Un homme de 31 ans s’est présenté à une clinique chiropratique universitaire en raison d’une tension progressive ressentie à partir de la partie médiane du bras gauche jusqu’à la face antérieure de l’avant-bras proximal.

Intervention et résultat

On a d’abord évoqué la possibilité d’une foulure du biceps ou du muscle brachial antérieur et d’un englobement périphérique du nerf médian. Une thérapie des tissus mous a été amorcée. Mais malheureusement, les symptômes du patient se sont aggravés et, après une évaluation plus approfondie, on a découvert une occlusion presque complète de la veine céphalique gauche et une phlébite. Les symptômes se sont dissipés au cours des jours qui ont suivi le début d’un traitement conservateur par des médicaments.

Résumé

La TVS n’est pas souvent considérée comme une affection grave et n’est pas prise en compte dans les diagnostics différentiels posés par les praticiens de l’appareil locomoteur. En ne la considérant pas comme une possible cause des symptômes d’un patient, on risque de prolonger les interventions et d’aggraver la gêne du patient, et dans de rares cas, de causer des conséquences plus graves.

  • Paul Mastragostino, HBSc.Kin, DC, FCCS(C)
  • Chadwick Chung, BSc, DC, FCCS(C)

Health-related quality of life and balance confidence among participants in a senior community-based exercise (SWIFT) program compared to age matched controls: a crosssectional study

Abstract

Background

Staying Well, Independent and Fit Together (SWIFT), a seniors’ exercise program, aims to promote health, strength, mobility and community engagement. We compared quality of life and balance confidence in SWIFT participants and non-participants, aged 60 years and older.

Methods

Cross-sectional study comparing participants and non-participants in SWIFT program using Older People’s Quality of Life Questionnaire (OPQOL) and Activities-specific Balance Confidence Scale (ABCS).

Results

Seventy participants completed surveys, 41 in experimental and 29 in control group. We found a statistically significant between group difference favoring the control group in overall OPQOL score but not in OPQOL subscale nor overall ABCS scores. Participants in both groups participating in weekly exercises had non-significantly higher quality of life subscale scores.

Conclusion

Results suggest seniors in both study groups who participate in exercise have non-significantly higher quality of life scores compared to those who do not participate in exercise. Participation in the SWIFT exercise program or activity in general, contributes to quality of life in seniors.


Contexte

Staying Well, Independent and Fit Together (SWIFT) est un programme d’exercice physique pour personnes âgées visant à promouvoir la santé, la force, la mobilité et la participation aux activités de la collectivité. Nous avons comparé la qualité de vie et le degré de confiance de la personne dans son équilibre entre des sujets participant au programme SWIFT et des sujets n’y participant pas, tous ayant 60 ans et plus.

Méthodologie

Étude transversale visant à comparer l’état de participants au programme SWIFT à celui de non-participants à l’aide de l’Older People’s Quality of Life Questionnaire (OPQOL) et de l’échelle de mesure du degré de confiance de la personne dans son équilibre associé aux gestes de la vie quotidienne (échelle ABC-S).

Résultats

Soixante-dix participants ont rempli les questionnaires, 41 dans le groupe expérimental et 29 dans le groupe témoin. On a observé une différence importante sur le plan statistique entre les groupes en faveur du groupe de contrôle pour ce qui est du score global au OPQOL, mais non pour le score de la souséchelle du OPQOL ni pour le score global de l’échelle ABC-S. Chez les sujets des deux groupes faisant les exercices hebdomadaires, on n’a pas observé de scores supérieurs significatifs de la sous-échelle de la qualité de vie.

Conclusion

Les résultats semblent montrer que chez les sujets âgés des deux groupes suivant le programme d’exercices, les scores de qualité de vie ne sont pas plus élevés, d’une manière significative, que ceux des sujets ne suivant pas le programme. Le programme SWIFT, et de façon générale l’activité physique, contribue à la qualité de vie des personnes âgées.

  • Erin Cougle, BHSc, DC
  • Margaret Black, RN, BScN, MEd, EdD
  • Sheilah Hogg-Johnson, MMath, PhD
  • Philip Decina, DC, FCCS(C)
  • Anthony Tibbles, BSc, DC, FCCS(C)
  • Silvano A. Mior, DC, PhD, FCCS(C)

Clinical management of benign joint hypermobility syndrome: a case series

Abstract

Background

Benign Joint Hypermobility Syndrome (BJHS) is a relatively prevalent condition of the spectrum of heritable connective tissue disorders, with musculoskeletal, visceral and psychological manifestations. The conservative management of the musculoskeletal symptomatology must be modified for optimal effectiveness and minimal sequelae.

Purpose

To provide an overview of the presentation, assessment, chiropractic management, and outcomes of patients with BJHS.

Study Design

Case series

Discussion

Recognizing joint hypermobility as a significant contributing factor in patients presenting with musculoskeletal complaints is often challenging. The lack of awareness of BJHS may delay the diagnosis as well as effective management. Manual therapy should be used judiciously; active exercise is an essential element of care. We provide an overview of the presentations, assessment, chiropractic management, and outcomes of three patients with BJHS. Future clinical trials are necessary to determine effective clinical management strategies for patients with BJHS.


Contexte

Le syndrome d’hypermobilité articulaire bénigne (SHAB) est une affection relativement répandue faisant partie des maladies héréditaires du tissu conjonctif, qui se caractérise par des manifestations musculosquelettiques, viscérales et psychologiques. Il faut changer le traitement conservateur des troubles musculosquelettiques pour optimiser son efficacité et réduire le plus possible les séquelles.

Objectif

Donner un aperçu des manifestations du SHAB, de l’évaluation des symptômes, des traitements chiropratiques et des résultats obtenus chez des patients atteints du SHAB.

Méthodologie

Série de cas

Discussion

Il est souvent difficile de déterminer si l’hypermobilité articulaire est un important facteur contributif chez les patients atteints de troubles musculosquelettiques. Le SHAB étant une maladie méconnue, le diagnostic et une prise en charge efficace risquent d’être retardés. La thérapie manuelle doit être utilisée judicieusement; l’exercice actif est une composante essentielle du traitement. Nous présentons un aperçu des manifestations, de l’évaluation des symptômes, des traitements chiropratiques et des résultats obtenus chez trois patients atteints du SHAB. Il faudrait effectuer des essais cliniques pour trouver des stratégies de prise en charge efficaces chez les patients atteints du SHAB.

  • Patricia Adele Boudreau, BSc, DC
  • Igor Steiman, BSc, DC, MSc, FCCS(C)
  • Silvano Mior, DC, FCCS(C), PhD

Patients with cancer. Is there a role for chiropractic?

Abstract

People who have a diagnosis of cancer may develop, or already have musculoskeletal conditions, just like any other person. However, discussion about potential benefits of chiropractic treatment to this group has generally been avoided related to the fear of misrepresentation. We aimed to derive a consensus from a group of experienced chiropractors regarding their perception of what chiropractic care offered to patients with cancer. An anonymous, two stage, online, Delphi process was performed using experienced chiropractors (n=23: >10 yrs practice experience, who had treated patients with cancer) purposively selected and recruited independently. One opted out of the study, 13 actively engaged in two rounds of questions and verification; agreeing such patients gained benefit from chiropractic care but use of spinal manipulation was not essential. There was no clear consensus regarding a protocol for interaction within any multidisciplinary team treating the patient. Concerns were raised about misinterpretation of advertising any benefits for cancer patients from chiropractic care. Lack of evidence in this area was acknowledged.


Comme tout le monde, les personnes atteintes d’un cancer peuvent développer des troubles musculosquelettiques, si elles n’en ont pas déjà. En règle générale, on évite de discuter des éventuels bienfaits des traitements chiropratiques pour ce groupe de personnes de peur de faire de fausses déclarations. Nous avons cherché à obtenir un consensus auprès d’un groupe de chiropraticiens d’expérience à qui on a demandé ce qu’ils pensaient des traitements chiropratiques administrés aux patients cancéreux. On a mené une enquête Delphi anonyme, en deux étapes et en ligne, auprès de chiropraticiens d’expérience (n =23 : >10 ans d’exercice, ayant déjà traité des patients atteints d’un cancer) choisis et recrutés de manière indépendante. L’un d’entre eux a abandonné l’étude, 13 ont répondu à deux séries de questions et se sont soumis aux vérifications. Les chiropraticiens ont convenu que ces patients bénéficiaient des traitements chiropratiques, mais que le recours aux manipulations vertébrales n’était pas essentiel. Aucun consensus clair ne s’est dégagé autour d’un protocole d’interaction entre les membres d’une équipe multidisciplinaire traitant le patient. On s’inquiétait des idées fausses qu’on se fait sur les bienfaits des traitements chiropratiques administrés aux personnes atteintes d’un cancer et on a reconnu le manque de preuves sur cette question.

  • Maria Tsampika Laoudikou, MChiro
  • Peter William McCarthy, PhD

“I stay in bed, sometimes all day.” A qualitative study exploring lived experiences of persons with disabling low back pain

Abstract

Aim

To explore the lived experiences of persons with low back pain (LBP) and disability within the context of the International Classification of Function, Disability and Health (ICF) framework.

Methods

Qualitative study using focus group methodology. We stratified LBP patients into two low (n=9) and one high disability (n=3) groups. Transcriptbased thematic analysis was conducted through an interpretivist lens.

Results

Four themes emerged: Invisibility, Ambivalence, Social isolation, and Stigmatization and marginalization. Participants described how environmental factors affected how they experienced disability and how their awareness of people’s attitudes affected personal factors and participation in social activities. High disability participants experienced challenges with self-care, employment, and activities. The invisibility of LBP and status loss contributed to depressive symptoms.

Conclusion

LBP patients experience physical, social, economic and emotional disability. Our findings highlight the interaction between domains of the ICF framework and the importance of considering these perspectives when managing LBP patients with varying levels of disability.


Objectif

Étudier les expériences vécues par les personnes souffrant de lombalgies et de handicaps dans le cadre de la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF).

Méthodologie

Étude qualitative utilisant des groupes de discussion comme méthodologie. Des patients souffrant de lombalgies ont été répartis en deux groupes : l’un Déficit léger (n = 9) et l’autre Déficit grave (n = 3). Une analyse thématique fondée sur des notes a été effectuée selon un point de vue interprétatif.

Résultats

Quatre thèmes ont été dégagés : invisibilité, ambivalence, isolement social, stigmatisation et marginalisation. Les participants ont expliqué de quelle façon les facteurs environnementaux se répercutaient sur leur façon de vivre avec le handicap et comment leur conscience des attitudes des gens se répercutaient sur les facteurs personnels et la participation aux activités sociales. Les participants souffrant d’un grave handicap éprouvaient des difficultés en ce qui a trait aux soins personnels, à l’emploi et aux activités. L’invisibilité de la lombalgie et la perte du statut contribuaient aux symptômes dépressifs.

Conclusion

Les patients souffrant de lombalgies ont un handicap physique, social, économique et émotionnel. Les résultats de notre étude mettent en évidence l’interaction entre les domaines du cadre de la CIF et soulignent l’importance de prendre en compte ces perspectives dans la prise en charge des patients souffrant de lombalgies causant divers degrés d’incapacité.

  • Sharli-Ann Esson, BSc, MHSc
  • Pierre Côté, DC, PhD
  • Robert Weaver, MA, PhD
  • Ellen Aartun, MSc, PhD
  • Silvano Mior, DC, FCCS(C), PhD

Locus of control in patients with Huntington disease: a cross-sectional study

Abstract

Background

Health locus of control (LOC) represents an individual’s beliefs regarding one’s ability to influence health outcomes. In patients with chronic and neurodegenerative diseases, greater internal LOC has been associated with lower levels of disability.

Objective

To examine LOC in patients with Huntington disease (HD).

Methods

A cross-sectional study of individuals affected by HD, stratified by disease status, was conducted. Participants completed a demographic questionnaire, the Internal Control Index (ICI), and the Hospital Anxiety and Depression Scales.

Results

Thirty-four subjects completed the study. All groups demonstrated greater internal LOC (measured by ICI scores), and significant differences between groups were observed. Secondary analysis demonstrated relationships between depressive symptoms and anxiety symptoms, and ICI score and time from clinical diagnosis of HD.

Conclusion

As patients with chronic pain and neurodegenerative diseases such as HD are likely to present for chiropractic care, identifying factors such as anxiety, depression and LOC may affect patients’ response to care.


Contexte

Le locus de contrôle de la santé (LCS) représente les croyances d’une personne sur sa capacité d’influer sur son état de santé. Chez les patients atteints de maladies chroniques et neurodégénératives, un locus de contrôle plus interne est associé à des degrés d’invalidité moindres.

Objectif

Observer le LCS chez des patients atteints de la maladie de Huntington.

Méthodes

On a mené une étude transversale auprès de personnes atteintes de la maladie de Huntington, regroupées en fonction du stade de la maladie. Les participants ont rempli un questionnaire démographique, le questionnaire Internal Control Index (ICI) et le questionnaire HADS (Hospital Anxiety and Depression Scale).

Résultats

Trente-quatre sujets ont participé à l’étude jusqu’à la fin. Dans tous les groupes, on a observé un locus de contrôle plus interne (mesuré par les scores ICI), et des différences significatives entre les groupes. Une étude secondaire a montré l’existence de liens entre les symptômes de la dépression et les symptômes de l’anxiété, de même qu’entre le score ICI et le temps écoulé à partir du diagnostic clinique de la maladie de Huntington.

Conclusion

Les patients souffrant de douleurs chroniques et de maladies neurodégénératives, comme la maladie de Huntington, sont susceptibles de chercher de l’aide auprès des chiropraticiens. Certains facteurs comme l’anxiété, la dépression et le LCS peuvent influer sur la réponse des patients aux soins.

  • Brynne E. Stainsby, BA, DC, FCCS(C)
  • Silvano Mior, DC, FCCS(C), PhD
  • Mark Guttman, MD, FRCPC

Lessons learned from cases of rib fractures after manual therapy: a case series to increase patient safety

Abstract

Objective

To identify commonalities among cases of rib fractures after spinal manipulative therapy (SMT); discuss chiropractors’ case management perspectives; and propose strategies for prevention and/or management of future cases.

Methods

Semi-structured interviews were conducted with chiropractors who identified cases of rib fractures after SMT at a chiropractic institution’s teaching clinics. Patient characteristics, incident characteristics, and chiropractors’ perspectives were collected and analysed.

Results

Three chiropractors were interviewed, each identifying one case. Patient ages ranged from 5777; two were female; two had osteopenia; two cases involved thoracic SMT; and one involved lumbar SMT. Chiropractors agreed that verifying and updating potential contributing factors for rib fractures, transparent communication prior to SMT and/or after the adverse event (AE) occurrence, and enhancing student education on AE management were important.

Conclusion

Important lessons can be learned from AEs, despite their infrequent occurrences. A more open and constructive patient safety environment is needed within the chiropractic profession.


Objectif

Établir les points communs entre des cas de fractures des côtes après des manipulations vertébrales (MV); examiner des points de vue de chiropraticiens sur la prise en charge de cas; proposer des stratégies de prévention et/ou de prise en charge des cas à venir.

Méthodologie

On a fait des entrevues semi-structurées avec des chiropraticiens travaillant à la clinique d’un établissement d’enseignement de la chiropratique et ayant identifié des cas de fractures de côtes après des MV. Les caractéristiques des patients, les caractéristiques des incidents et les points de vue des chiropraticiens ont été recueillis et analysés.

Résultats

Trois chiropraticiens ont été interrogés, chacun ayant identifié un cas. Les patients étaient âgés de 57 à 77 ans; deux étaient de sexe féminin; deux souffraient d’ostéopénie; deux cas avaient été traités par manipulations thoraciques et un cas par manipulations lombaires. Les chiropraticiens ont convenu qu’il était important de vérifier et de mettre à jour les facteurs contributoires potentiels de fractures des côtes, d’informer le patient, en toute transparence, avant d’effectuer des MV et après la survenue d’un événement (ÉI) et d’améliorer la formation des étudiants sur la prise en charge des ÉI.

Conclusion

Les ÉI, bien qu’ils soient rares, peuvent nous permettent de tirer d’importantes leçons. Une attitude plus ouverte et plus constructive envers la sécurité du patient s’impose chez les chiropraticiens.

  • Daphne To, BSc, DC
  • Anthony Tibbles, BSc, DC, FCCS(C)
  • Martha Funabashi, BSc, MSc, PhD

JCCA April 2020 Chiropractic Sciences Special Issue: Inaugural Edition

  • Brynne E. Stainsby, BA, DC, FCCS(C)