Journal of the Canadian Chiropractic Association

June 2010 Volume 54 No. 2

Book Reviews

  • Emily Howell, BPHE(Hons), DC
  • Chadwick L. R. Chung, BSc(Hons), DC
  • Kevin Sims, BHSc, DC
  • Jaclyn A Durante BSc, DC
  • Erik A. Yuill BPHE, BSc, MSc, DC

Outcome measures and their everyday use in chiropractic practice

Abstract

Objectives: To describe the extent to which chiropractors utilize standardized outcome and various clinical measures to systematically document patients’ baseline health status and responses to treatment, with particular consideration being given towards quantifi able outcome instruments. Study design: Cross-sectional mailed survey. Participants: Registered chiropractors in the province of Saskatchewan. Methods: A survey was mailed to all registrants of the Chiropractors’ Association of Saskatchewan. Respondents graded their frequency of using various standardized pencil-and-paper instruments and functional chiropractic, orthopaedic and neurological tests in the contexts of both the initial intake assessment (‘always,’ ‘commonly,’ ‘occasionally,’ or ‘never’) and the course of subsequent treatment (after ‘each visit,’ after ‘9–12 visits,’ ‘annually,’ when patient ‘not responding,’ on ‘dismissal/discharge,’ ‘never’ or for some ‘other’ reason). Data were tabulated for all item and response category combinations as frequencies and percentages using the total sample size as the denominator. Results: Of 164 registered chiropractors, 62 (38%) returned a completed questionnaire. A pain diagram was the most commonly used subjective outcome measure and was administered routinely (either “always” or “commonly”) by 75% of respondents, at either the initial consultation or during a subsequent visit. Numerical rating and visual analogue scales were less popular (routinely used by 59% and 42% respectively). The majority of respondents (80%) seldom (“occasionally” or “never”) used spine pain-specifi c disability indices such as the Low Back Revised Oswestry, Neck Disability Index or the Roland-Morris Questionnaire. As well, they did not use standardized psychosocial instruments such as the Beck Depression Index, or general health assessment measures such as the SF- 36 or SF-12 questionnaire. Neurological testing was the most commonly used objective outcome measure. Most respondents (84% to 95%) indicated that they continually monitored neurological status through dermatomal, manual muscle strength and deep tendon refl ex testing. Ranges of motion were routinely measured by 95% of respondents, usually visually (96%) rather than goniometrically or by some other specialized device (7%). Conclusions: Our fi ndings suggest that the majority of chiropractors do not use psychosocial questionnaires or condition-specifi c disability indices to document baseline or subsequent changes in health status. Chiropractors are more likely to rely on medical history taking and pain drawings during an initial intake assessment, as well as neurological and visually estimated range of motion testing during both initial intake and subsequent treatment visits. (JCCA 2010; 54(2):118–131)
Key Words: outcome measure, survey, Saskatchewan, chiropractor

Objectif : Décrire l’étendue de l’utilisation d’indicateurs de résultats standardisés et de mesures cliniques variées par les chiropraticiens afi n de documenter systématiquement le niveau de l’état de santé initial des patients et leur réponse au traitement, en mettant l’évidence sur les instruments de mesure des résultats. Type d’étude : Enquête transversale expédiée par la poste. Participants : Chiropraticiens enregistrés en Saskatchewan. Méthodologie : Un sondage a été expédié par la poste à tous les membres de la Chiropractors’ Association of Saskatchewan. Les répondants ont noté leur fréquence d’utilisation de divers instruments papier-crayon standardisés et de tests fonctionnels chiropratiques, orthopédiques et neurologiques standardisés dans les contextes de l’évaluation initiale (« toujours », « souvent », « à l’occasion » ou « jamais ») et au cours du traitement subséquent (après « chaque visite », après « de 9 à 12 visites », « annuellement », lorsque le patient « ne répond pas », lors de l’« abandon », « jamais » ou pour une « autre » raison). Les données ont été totalisées pour tous les articles et toutes les combinaisons de catégories de réponses sous forme de fréquence et de pourcentages en utilisant en tant que dénominateur la taille totale de l’échantillon. Résultats : Des 164 chiropraticiens enregistrés, 62 (38 %) nous ont rendu un questionnaire rempli. Un diagramme de la douleur était l’outil de mesure subjectif le plus communément utilisé et était administré couramment (soit « toujours » ou « communément ») par 75 % des répondants, soit lors de la consultation initiale ou au courant de l’une des visites subséquentes. L’évaluation chiffrée et les échelles analogues visuelles étaient moins populaires (couramment utilisées par respectivement 59 % et 42 % des répondants). La majorité des répondants (80 %) utilisaient rarement (« à l’occasion » ou « jamais ») des indices d’invalidité spécifi ques à la douleur de la colonne vertébrale comme le Low Back Revised Oswestry, l’index d’invalidité au cou ou le questionnaire Roland-Morris. De plus, ils n’utilisaient pas d’instruments psychosociaux standardisés tels que l’inventaire de dépression de Beck, ou d’outils servant à évaluer l’état de santé général comme les questionnaires SF-36 ou SF-12. L’évaluation neurologique était l’indicateur des résultats le plus communément utilisé. La plupart des répondants (de 84 % à 95 %) ont indiqué qu’ils surveillaient de façon continue l’état neurologique par l’évaluation au niveau des dermatomes, de la force musculaire manuelle et des réfl exes tendineux. L’amplitude des mouvements était couramment mesurée par 95 % des répondants, habituellement de manière visuelle (96 %) plutôt que de manière goniométrique ou par un autre appareil spécialisé (7 %). Conclusion : Nos résultats suggèrent que la majorité des chiropraticiens n’emploient pas de questionnaires psychosociaux ou d’indices d’invalidités spécifi ques au problème afi n de documenter le niveau de base ou les changements subséquents dans l’état de santé. Les chiropraticiens ont plus tendance à se fi er à l’historique médical et aux diagrammes de la douleur lors de l’évaluation initiale, ainsi qu’aux tests neurologiques et à l’amplitude des mouvements estimée à l’oeil lors de l’évaluation initiale et des traitements subséquents. (JCCA 2010; 54(2):118–131)
Mots-clés : indicateur des résultats, enquête, Saskatchewan, chiropraticien

  • Dr. Paul M. Hinton, DC, FCCRS(C)
  • Dr. Randall McLeod, DC, FCCRS(C), DACRB
  • Dr. Blaine Broker, DC, FCCRS(C)
  • Dr. C. Elizabeth MacLellan, BSc, DC, FCCRS(C)

The diagnosis and emergency care of heat related illness and sunburn in athletes: A retrospective case series

Abstract

Objective: Heat illnesses contribute to signifi cant morbidity and occasional mortality in athletic populations. Sunburn increases the risk of various skin carcinomas. This report provides an overview of the etiology, symptomatology, risk identifi cation, prevention, and treatment for heat related illnesses and sunburn. Clinical Features: Four cases are presented to illustrate the diagnosis and immediate treatment of exercise related heat illness and sunburn. Intervention and Outcome: Identifi cation of signs and symptoms combined with prompt treatment, achieved resolution in three athletes presenting with exercise related heat illness and one athlete with sunburn. Conclusion: The best treatment approach is prevention. Chiropractors can be an important resource for information regarding prevention and treatment strategies. For mild to moderate heat illness, quick identifi cation of signs and symptoms, followed by rapid cooling and re-hydration comprises treatment. For heat stroke, rapid and aggressive cooling is essential to reduce mortality. Best evidence treatment of sunburn is symptomatic relief with emollients and pain control via medications. (JCCA 2010; 54(2):107–117)
Key Words: heat illness, sunburn, diagnosis, chiropractor

Objectif : Les coups de chaleur contribuent signifi cativement à la morbidité et occasionnellement à la mortalité pour plusieurs athlètes. Les coups de soleil augmentent le risque de développer divers carcinomes de la peau. Ce rapport présente un survol de l’étiologie, de la symptomatologie, de l’identifi cation du risque, de la prévention et du traitement pour les coups de chaleur et les coups de soleil. Caractéristiques cliniques : Ce rapport présente quatre cas qui illustrent le diagnostic et le traitement immédiat des coups de chaleur et des coups de soleil en lien avec l’activité physique. Intervention et résultat : L’identifi cation des signes et des symptômes, combinée à un traitement prompt, a permis de soulager trois athlètes qui souffraient de coups de chaleur en lien avec l’activité physique et un athlète souffrant d’un coup de soleil. Conclusion : La meilleure approche thérapeutique est la prévention. Les chiropraticiens peuvent être une ressource importante pour diffuser l’information au sujet des stratégies de prévention et de traitement. Pour les coups de chaleur bénins à modérés, le traitement consiste en une identifi cation rapide des signes et des symptômes, suivie d’un refroidissement et d’une réhydratation rapide. Pour les coups de chaleur plus graves, un refroidissement rapide et agressif est essentiel pour réduire l’incidence de mortalité. Le meilleur moyen prouvé de traiter les coups de soleil est le soulagement symptomatique à l’aide d’émollients et le contrôle de la douleur par les médicaments. (JCCA 2010; 54(2):107–117)
Mots-clés: coup de chaleur, coup de soleil, diagnostic, chiropraticien

  • Andrew L. Miners, BPHE, BSc (Hons), CSCS, CK, DC, FCCSS(C)

Conservative management of a case of tarsal tunnel syndrome

Abstract

Objective: This case study was conducted to evaluate the treatment and management of a patient presenting with chronic foot pain, diagnosed as tarsal tunnel syndrome. Case: 61 year old female presenting with plantar and dorsal foot pain and burning sensation of 6 months duration. Treatment: Treatment was initiated using custom orthotics only for the fi rst ten weeks of care as the patient did not follow up or initially respond to follow up calls placed by the practitioner. A course of highvelocity, low-amplitude adjustments using a toggle board to the cuboid and the talonavicular joint and fascial stripping was added upon report from the patient that the orthotic therapy alone did not resolve the symptoms. Improvement of pain reported on the Verbal Rating Scale was noted with a complete resolution of the condition at the conclusion of treatment. No pain was reported on a ten month follow up with the patient. Conclusion: Conservative management, including orthotics, manipulation, and fascial stripping may be benefi cial in the treatment of tarsal tunnel syndrome. (JCCA 2010; 54(2):100–106)
Key Words: tarsal, foot, pain, syndrome

Objectif : Cette étude de cas a été effectuée afi n d’évaluer le traitement et la gestion d’un patient qui présentait de la douleur chronique au pied, avec un diagnostic de syndrome du tunnel tarsien. Cas : femme de 61 ans qui présente de la douleur plantaire et dorsale au niveau du pied, ainsi qu’une sensation de brûlure qui dure depuis 6 mois. Traitement : Le traitement initial consistait d’orthèses uniquement pour les dix premières semaines puisque la patiente ne s’est pas présentée pour un suivi et ne rappelait pas le praticien. Une série d’ajustements à haute vitesse et basse amplitude effectuée à l’aide d’une planche à bascule au niveau de l’articulation cuboïde et talo-naviculaire et du décollement fascial a été rajouté lorsque la patiente a relaté que la thérapie orthétique ne suffi sait pas à traiter les symptômes. La douleur s’est amenuisée selon des notes effectuées sur une échelle d’appréciation verbale, et, au terme du traitement, le problème était complètement résolu. Aucune douleur n’a été rapportée lors d’un suivi avec la patiente dix mois plus tard. Conclusion : Une gestion conservatrice comprenant orthèses, manipulation et décollement fascial, peut être bénéfi que dans le traitement du syndrome du tunnel tarsien. (JCCA 2010; 54(2):100–106)
Mots-clés: tarsien, pied, douleur, syndrome

  • Dr. Karen Hudes, BSc, BS, DC

Conservative management of uncomplicated mechanical neck pain in a military aviator

Abstract

Non-radicular neck pain arising from local musculoskeletal structures, known as mechanical neck pain or somatic dysfunction, is highly prevalent in the fi ghter jet aviator population. The management of this problem includes both therapeutic and aeromedical decisions. In addition to non-steroidal anti-infl ammatory medications, waiver guides recommend therapeutic exercise and manipulative therapy as treatments for somatic spine pain in aviators, and such treatments are employed in many military locations. However, there are currently no published studies that describe the use of manipulative therapy for fi ghter jet aviators. We report the case of an F/A-18 instructor pilot who experienced long-term relief of uncomplicated mechanical neck pain following interdisciplinary management that included manipulation and a home exercise program. Diagnostic considerations, conservative treatment options, and aeromedical concerns are discussed. (JCCA 2010; 54(2):92–99)
Key Words: neck pain, manual therapy, aviation, exercise therapy, manipulation, spinal

Douleur au cou non radiculaire découlant des structures musculosquelettiques locales, connue sous le nom de douleur mécanique au cou ou trouble somatique, très prévalente auprès des pilotes d’avion de combat à réaction. La gestion de ce problème inclut des décisions à la fois d’ordre thérapeutique et aeromédicale. En plus de médicaments anti-infl ammatoires non stéroïdiens, les guides de dérogation recommandent de l’exercice thérapeutique et de la thérapie manuelle comme traitement pour la douleur somatique de la colonne vertébrale chez les pilotes. Ces traitements sont employés dans de nombreuses installations militaires. Toutefois, il n’existe à présent aucune étude publiée qui décrit l’usage de la thérapie manuelle chez les pilotes d’avion de combat à réaction. Nous rapportons le cas d’un pilote instructeur de F/A-18 qui a éprouvé un soulagement à long terme d’une douleur mécanique au cou non complexe à la suite d’une gestion interdisciplinaire qui incluait la thérapie manuelle et un programme d’exercices à domicile. Les considérations diagnostiques, les options de traitement conservatrices et les soucis au plan aéromédical font l’objet d’une discussion. (JCCA 2010; 54(2):92–99)
Mots-clés: douleur au cou; thérapie manuelle; aviation; rééducation par l’exercice; manipulation, colonne vertébrale.

  • Bart N. Green, DC, MSEd
  • Andrew S. Dunn, DC, MEd, MS
  • LCDR Solomon M. Pearce, DO
  • Claire D. Johnson, DC, MSEd

Commentary – Belief systems as the foundation for our professional evolution

  • Dr. Greg Dunn, DC
  • Dr. Doug Pooley, DC