Journal of the Canadian Chiropractic Association

June 2013 Volume 57 No. 2

Comminuted scapular body fractures: A report of three cases managed conservatively in chiropractic settings

Abstract

Fractures of the scapula are relatively uncommon. Fractures specific to the scapular body comprise 35-65% of these fractures. Currently, 99% of all isolated scapular body fractures are being treated nonoperatively with an immobilizing sling or brace and some form of manual therapy with an 86% success rate. We present the conservative management of three patients with comminuted fractures involving the scapular body that were managed in chiropractic settings. Residual disabilities in these three patients as measured by a standardized outcome tool were 2%, 5% and 23% after 3 years, 2 years, and 6 years respectively.
Key Words: scapula, fractures, comminuted, chiropractic, case management

Les fractures de la scapula sont relativement communes. Les fractures spécifiques au corps de la scapula représentent entre 35 et 65 % de ces fractures. Actuellement, 99 % des fractures isolées du corps de la scapula se traitent sans intervention chirurgicale, simplement en immobilisant la partie concernée avec une écharpe ou un appareil orthopédique et à l’aide de thérapies manuelles, avec un taux de réussite de 86 %. Nous présentons la gestion conservatrice de trois patients touchés avec des fractures comminutives touchant le corps de la scapula, qui sont traités par manipulations chiropratiques. Les incapacités résiduelles de ces trois patients mesurées par un instrument standardisé sont de 2 %, 5 % et 23 % après 3 ans, 2 ans et 6 ans respectivement.
Mots-clés: scapula, fractures, comminutives, chiropratique, gestion de cas

  • Julie Lynn Scarano, DC, CCSP, CCWP
  • Matthew Richardson, DC, DACBR
  • John A. Taylor, DC, DACBR

Frequency of use of diagnostic and manual therapeutic procedures of the spine currently taught at the Canadian Memorial Chiropractic College: A preliminary survey of Ontario chiropractors. Part 2 – procedure usage rates

Abstract

Objective: The purpose of this study was to determine which diagnostic and therapeutic procedures of the spine are most commonly utilized by chiropractors practicing in Ontario, based on a list of currently taught procedures at CMCC. In Part 1 of this study (published previously), the demographics and practice patterns of the respondents were presented. Part 2 of this study (presented here) reports on the utilization rates of spinal diagnostic and therapeutic procedures by the respondents. Methods: The study consisted of a paper-based survey that was sent to 500 randomly selected Ontario chiropractors who responded confidentially. Survey questions inquired into demographic and practice style characteristics as well as the frequency with which spinal diagnostic and therapeutic procedures were performed. Results: There were 108 respondents to the survey, giving a response rate of 22.4%. Frequency of use of diagnostic procedures fell into three broad categories: (i) those tests that are almost always performed, (ii) those tests that are almost always performed by two- thirds to one-half of patients, and (iii) those tests that are virtually never used. By comparison, respondents utilized the same therapeutic procedures for patients care less consistently. Conclusions: Despite a low response rate, respondents reported mostly relying on static and motion palpation, joint play, neurological tests, and ranges of motion when assessing their patients. Due to a low response rate, the results of this study may not be generalizable to all Ontario chiropractors.
Key Words: chiropractors, manual therapy, physical examination, survey

Objectif: Le but de cette étude était de déterminer les procédures diagnostiques et thérapeutiques de la colonne vertébrale les plus couramment utilisées par les chiropraticiens qui exercent en Ontario, en fonction d’une liste de procédures enseignées au Canadian Memorial Chiropractic College (CMCC). Dans la première partie de cette étude (publiée précédemment) les données démographiques et les habitudes de pratique des répondants ont été présentées. La deuxième partie de cette étude (décrite ici) rapporte les résultats des taux d’utilisation des procédures diagnostiques et thérapeutiques pour la colonne vertébrale utilisées par les répondants. Méthodologie : L’étude a été menée par l’entremise d un questionnaire papier envoyé à 500 chiropraticiens de l’Ontario, choisis de manière aléatoire et qui ont répondu de façon confidentielle. Les questions du sondage enquêtaient sur les données démographiques et les caractéristiques des styles de pratique ainsi que la fréquence à laquelle les procédures diagnostiques et thérapeutiques pour la colonne vertébrale sont effectuées. Résultats : Il y avait 108 répondants au sondage, soit un taux de réponse de 22,4 %. La fréquence de l’utilisation de procédures diagnostiques se classe dans trois grandes catégories : (i) ces tests sont presque toujours effectués, (ii) ces tests qui sont utilisés sur deux- tiers à la moitié des patients, et (iii) ces tests qui ne sont presque jamais utilisés. En comparaison, les répondants ont utilisé les mêmes procédures thérapeutiques concernant les soins pour les patients de façon moins systématique. Conclusion : En dépit d’un taux de réponse faible, les répondants ont rapporté qu’ils utilisaient généralement la palpation statique et dynamique, des mobilisations d’articulation et plusieurs méthodes dynamiques lors de l’évaluation de leurs patients. En raison d’un faible taux de réponse, les résultats de cette étude ne devraient pas être généralisés à tous les chiropraticiens de l’Ontario.
Mots-clés: chiropraticiens, thérapeutique manuelle, examen physique, sondage

  • Brian Gleberzon, DC, MHSc
  • Kent Stuber, BSc, DC, MSc

Interexaminer reliability of cervical motion palpation using continuous measures and rater confidence levels

Abstract

Introduction: Motion palpators usually rate the movement of each spinal level palpated, and their reliability is assessed based upon discrete paired observations. We hypothesized that asking motion palpators to identify the most fixated cervical spinal level to allow calculating reliability at the group level might be a useful alternative approach. Methods: Three examiners palpated 29 asymptomatic supine participants for cervical joint hypomobility. The location of identified hypomobile sites was based on their distance from the T1 spinous process. Interexaminer concordance was estimated by calculating Intraclass Correlation Coefficient (ICC) and mean absolute differences (MAD) values, stratified by degree of examiner confidence. Results: For the entire participant pool, ICC [2,1] = 0.61, judged “good.” MAD=1.35 cm, corresponding to mean interexaminer differences of about 75% of one cervical vertebral level. Stratification by examiner confidence levels resulted in small subgroups with equivocal results. Discussion and Conclusion: A continuous measures study methodology for assessing cervical motion palpation reliability showed more examiner concordance than was usually the case in previous studies using discrete methodology.
Key Words: motion palpation, fixation, cervical spine, concordance

Introduction : Généralement, la palpation évalue le mouvement de chaque niveau de la moelle épinière palpé, et sa fiabilité est évaluée sur des observations jumelées et séparées. Nous avons émis l’hypothèse que l’utilisation de la palpation afin d’identifier le niveau de la moelle épinière cervicale le moins mobile, dans le but de permettre le calcul de sa fiabilité à l’échelle du groupe pourrait être une approche alternative utile. Méthodologie : Trois examinateurs ont palpé 29 participants asymptomatiques allongés atteints d’hypomobilité de l’articulation cervicale. L’emplacement de ces segments hypomobiles s’est fondé sur leurs distances par rapport à l’apophyse épineuse T1. La concordance entre les examinateurs a été estimée en calculant le coefficient de corrélation interne (ICC) et les valeurs de la différence absolue moyenne (MAD), stratifiés selon le degré de confiance de l’examinateur. Résultats : Pour tout le bassin de participants, ICC [2,1] = 0,61, jugé « bon ». MAD = 1,35 cm, ce qui correspond à la différence moyenne entre les examinateurs d’environ 75 % d’un segment de la colonne vertébrale. La stratification par le niveau de confiance de l’examinateur a entraîné des petits sousgroupes avec des résultats équivoques. Discussion et conclusion : Une méthodologie ayant recours à des mesures continues pour l’évaluation de la fiabilité de la palpation de la colonne vertébrale a indiqué une plus grande concordance entre les examinateurs qu’à l’accoutumée lors des précédentes études, qui utilisaient la méthodologie séparée.
Mots-clés: palpation, focalisation, colonne vertébrale, 1concordance

  • Robert Cooperstein, MA, DC
  • Morgan Young, DC
  • Michael Haneline, DC, MPH

Myxopapillary ependymoma as a cause of back pain in a young male – A case report

Abstract

Objective: Primary spinal cord tumours are rare causes of low back pain but can be a significant cause of morbidity if undiagnosed and untreated. The following is a case of a young male patient presenting with low back pain and radicular symptoms caused by myxopapillary ependymoma. Clinical Features: A nineteen year old male presented to an orthopaedic surgeon with a long history of back pain. He was initially diagnosed with soft tissue injuries and discharged. He began to experience erectile and bowel dysfunction two years later and was re-referred to the orthopaedic surgeon by his family physician but was lost to follow-up. The patient did not present to the surgeon until two years after his symptom profile changed. At that point, MRI examinations revealed a large myxopapillary ependymoma extending from T12 to L4 that was confirmed by a pathologist. Intervention and Outcome: The tumour was surgically resected with subsequent adjuvant radiotherapy. After one year, the patient required continued catheterization and had poor anal tone. His back and leg complaints were almost normal. Follow-up MRI examinations revealed no disease progression or new spinal lesions at 4 years after the initial diagnosis. Conclusion: The clinical presentation of primary spinal cord tumours is non-specific and can easily be missed. In cases of chronic back pain, signs and symptoms should be regularly monitored for changes indicative of progressive neurological compromise such as sensory, motor and bowel/bladder dysfunction. If there is deterioration of clinical signs and symptoms, a spinal tumour should be considered in the list of differential diagnoses. Delayed diagnosis and treatment of these rare causes of back pain could lead to poor outcomes; therefore, a referral to a surgeon should be done immediately with proper follow up to ensure continuity of care.(JCCA2013;57(2):150-155)
Key Words: Spinal cord tumour, ependymoma, back pain, case reports

Objectif : Les tumeurs primaires de la moelle épinière sont des causes rares de lombalgies, mais peuvent être une importante cause de morbidité si elles sont pas diagnostiquées ni traitées. Le cas suivant concerne un jeune homme qui présente une lombalgie et des symptômes radiculaires causés par un épendymome myxopapillaire. Caractéristiques cliniques : Un homme de dix-neuf ans s’est présenté chez un chirurgien orthopédique avec de longs antécédents de douleur dorsale. Il lui a d’abord diagnostiqué des blessures des tissus mous et il a été libéré par la suite. Deux ans après, il a commencé à souffrir de dysfonctionnement érectile et intestinal et a été renvoyé vers le chirurgien orthopédique par le médecin de famille mais a été perdu au suivi. Le patient s’est présenté au chirurgien deux ans après que son profil de symptôme a changé. À ce moment-là, les examens par IRM ont révélés un épendymome myxopapillaire se prolongeant de T12 à L4, confirmé par un pathologiste. Intervention et résultat : La tumeur a été prélevée chirurgicalement à l’aide d’une radiothérapie adjuvante subséquente. Après un an, le patient avait besoin d’un cathétérisme continu et présentait un tonus anal faible Il ne se plaignait presque plus de douleurs au dos et aux jambes. Les examens de suivi par IRM n’ont pas révélé de progression de la maladie ou de nouvelles lésions de la moelle épinière, quatre ans après le diagnostic initial. Conclusion : La présentation clinique de tumeurs primaires de la moelle épinière n’est pas spécifique et peut facilement ne pas être repérée. Dans les cas de douleurs dorsales chroniques, les signes et symptômes devraient être contrôlés régulièrement dans le cas de changements indiquant des troubles neurologiques progressifs tels que les dysfonctionnements sensoriels, moteurs, intestinaux et érectiles. Dans le cas de dégradation des signes et symptômes cliniques, une tumeur de la moelle épinière devrait être considérée parmi les diagnostics différentiels. Un diagnostic tardif et un traitement de ces causes rares de douleur dorsale peut mener à de pauvres résultats; et un renvoi chez un chirurgien devrait par conséquent être effectué dans les plus brefs délais avec un suivi approprié pour assurer la continuité des soins.(JCCA2013;57(2):150-155)
Mots-clés: Tumeurs de la moelle épinière, épendymome, dorsalgie, études de cas

  • Trung P Ngo, BSc, DC
  • John Dufton, DC, MSc, MD
  • Paula J Stern, BSc, DC, FCCS(C)
  • Omar Islam, MD, FRCPC, DABR

Straight Back Syndrome: positive response to spinal manipulation and adjunctive therapy – A case report

Abstract

Straight Back Syndrome (SBS) has been recognized for over 50 years. Not to be confused with flat back syndrome in the lumbar spine, SBS patients present with an obvious loss of the thoracic kyphosis accompanied by apparent heart symptoms. The main purpose of this article is to describe a patient diagnosed with SBS, whose symptoms were successfully managed using spinal manipulative therapy as well as ancillary modalities. The use of diagnostic and laboratory tests are essential to differentially diagnose cardiac disease from SBS. Genesis and incidence of this condition is also discussed as well as roentgenometric analysis. A suggested diagnostic algorithm is presented as well.(JCCA2013;57(2):143-149)
Key Words: syndrome, straight back, thoracic, kyphosis, mitral valve

Le syndrome du dos droit (SBS) est reconnu depuis plus de 50 ans. À ne pas confondre avec le syndrome du dos plat de la partie lombaire de la colonne vertébrale, les patients souffrant du SBS présentent une importante diminution de la cyphose dorsale accompagnée de symptômes cardiaques apparents. L’objectif principal de cet article est de décrire le diagnostic d’un patient qui souffre du SBS, et dont les symptômes ont été repérés avec succès grâce à la manipulation vertébrale ainsi que des moyens auxiliaires. L’utilisation d’un diagnostic et de tests en laboratoire sont essentiels pour différencier un diagnostic de maladie cardiaque d’un diagnostic de SBS. L’origine et l’incidence de cette maladie sont également discutées, ainsi que l’analyse radiologique chiropratique. Une proposition d’algorithme de diagnostic est également présentée.(JCCA2013;57(2):143-149)
Mots-clés : syndrome, dos droit, dorsale, cyphose, valvule mitrale

  • Paul M. Gold, BSc(H), DC
  • Brianna Albright
  • Sabine Anani
  • Heather Toner, BSc (Kin)

Therapeutic interventions employed by Greater Toronto Area chiropractors on pregnant patients: results of a cross-sectional online survey

Abstract

Introduction: Due to different biomechanical, nutritional, and hormonal considerations, it is possible that chiropractors may employ different therapeutic interventions and recommendations for pregnant patients than non-pregnant ones. The objective of this study was to determine the therapeutic interventions that chiropractors who are members of the Ontario Chiropractic Association in the Greater Toronto Area most commonly provide to pregnant patients. Methods: An introductory e-mail was sent in October 2011 to 755 members of the Ontario Chiropractic Association within the Greater Toronto Area five days prior to a 15 question survey being distributed via e-mail. Reminder e-mails were sent 13 days and 27 days later. Using descriptive statistics, demographic information was reported along with reported use of different treatments and recommendations for pregnant patients Results: A response rate of 23% was obtained. The majority of the respondents (90%) reported using the Diversified technique on pregnant patients, followed by soft tissue therapy (62%) and Activator (42%). The most common adjunctive therapy recommended to pregnant patients was referral to massage therapy (90%). Most of the respondents (92%) indicated that they prescribe stretching exercises to pregnant patients and recommend a multivitamin (84%) or folic acid (81%) to pregnant patients.Conclusion: In agreement with previous research on chiropractic technique usage on non-pregnant patients, the majority of respondents indicated treating pregnant patients with the Diversified technique, with other chiropractic techniques being utilized at varying rates on pregnant patients. Most respondents indicated prescribing exercise, and making adjunctive and nutritional recommendations frequently for their pregnant patients.(JCCA2013;57(2):132-142)
Key Words: chiropractic, pregnancy, interventions, therapy

Introduction : En raison de considérations biomécaniques, nutritionnelles et hormonales différentes, il est possible que les chiropraticiens emploient différentes interventions thérapeutiques et différentes recommandations pour les patientes enceintes et les patientes non-enceintes. L’objectif de cette étude était de déterminer les interventions thérapeutiques que les chiropraticiens membres de l’Association chiropratique de l’Ontario dans la région du Grand Toronto proposent aux patientes enceintes. Méthodologie : Un courriel d’accueil a été envoyé en octobre 2011 aux 755 membres de l’Association chiropratique de l’Ontario dans la région du Grand Toronto, cinq jours avant l’envoi d’un sondage de 15 questions par courriel. Des courriels de rappel ont été envoyés 13 et 27 jours après. À l’aide de statistiques descriptives, des informations démographiques ont été rapportées ainsi que l’administration de différents traitements et recommandations pour les patientes enceintes. Résultats : Un taux de réponse de 23 % a été obtenue. La majorité des répondants (90 %) a indiqué utiliser la technique diversifiée sur les patientes enceintes, suivi par les traitements des tissus mous (62 %) et l’activateur (42 %) Les traitements auxiliaires les plus fréquemment recommandés aux patients sont les massothérapies (90 %). La plupart des répondants (92 %) ont indiqué prescrire des exercices d’étirements pour les patientes enceintes et recommander des comprimés multivitaminés (84 %) ou de l’acide folique (81 %) aux patientes enceintes.
Conclusion : En accord avec des précédentes recherches sur l’utilisation de techniques chiropratiques sur les patientes non-enceintes, la majorité des répondants a indiqué traiter les patients avec la technique diversifiée, ainsi que d’autres techniques chiropratiques utilisées à différents fréquences sur les patientes enceintes. La plupart des répondants ont indiqué fréquemment prescrire des exercices, et faire des recommandations auxiliaires et nutritionnelles pour leurs patientes enceintes.(JCCA2013;57(2):132-142)
Mots-clés: chiropratique, grossesse, interventions,thérapie

  • Tammy Yuen, BSc(Hons)
  • Kayla Wells, BKin(Hons)
  • Samantha Benoit, BSc
  • Sahila Yohanathan, BSc(Hons)
  • Lauren Capelletti, BKin(Hons)
  • Kent Stuber, BSc, DC, MSc

Insufficiency fracture of the tibial plateau after anterior cruciate ligament reconstructive surgery: a case report and review of the literature

Abstract

Peri-articular fractures after anterior cruciate ligament (ACL) reconstructive surgery are rare. To our knowledge, this case documents the first insufficiency fracture of the tibial plateau after ACL reconstruction, which presented three weeks after the procedure. A 25-year-old female recreational soccer player suffered an insufficiency fracture of the tibial plateau, extending 1.5 mm into the anterior wall of tibial tunnel and medial compartment under the anterior horn of medial meniscus, which presented as a diagnostic challenge. Clinically, the fracture mimicked a low-grade infection of the surgical site, while radiographically, the fracture resembled an avulsion fracture, later confirmed as a tibial tunnel fracture with computed tomography. With the ACL graft integrity not in jeopardy, four weeks of non-weightbearing and a delayed post-operative rehabilitation program was effective in allowing the fracture to heal. Good functional outcome was achieved after conservative management, with minimal loss of terminal knee extension and minimal pain at 22-month follow-up.(JCCA2013;57(2):123-131)
Key Words: tibial plateau, fracture, ACL reconstruction, complication, conservative management

Les fractures péri-articulaires après une chirurgie reconstructive du ligament croisé antérieur (LCA) sont rares. À notre connaissance, ce cas représente la première fracture par insuffisance du plateau tibial après une chirurgie reconstructive du LCA, qui s’est présentée trois semaines après la procédure. Une joueuse amateur de soccer de 25 ans a subi une fracture par insuffisance du plateau tibial, se prolongeant 1,5 mm dans la paroi antérieure du tunnel tibial et dans le compartiment médian sous la corne antérieure du ménisque interne, ce qui présentait une difficulté de diagnostic. Du point de vue clinique, la fracture ressemblait à une infection légère du foyer opératoire, alors que d’un point de vue radiographique, cela ressemblait plus à une fracture par avulsion. Plus tard, la tomographie par ordinateur a confirmé une fracture du tunnel tibial. L’intégrité de la greffe n’étant pas en danger, quatre semaines sans porter aucune charge et un programme différé de réhabilitation postopératoire ont permis la guérison de la fracture. De bons résultats fonctionnels ont été atteints après la gestion conservatrice, avec une perte minimale de l’extension du genou terminal, et une douleur minimale après 22 mois de suivi.(JCCA2013;57(2):123-131)
Mots-clés: plateau tibial, chirurgie reconstructive du LCA, complication, gestion conservatrice

  • Jessica J. Wong, BSc, DC, FCCS(C)
  • Brad Muir, HBSc (Kin), DC, FRCCSS(C)

Transient osteoporosis of the hip: A case report

Abstract

We report a case of transient osteoporosis of the hip (TOH) in a 59-year-old man including the clinical presentation, diagnostic studies, management and clinical progress. TOH is a rare self-limiting condition that typically affects middle-aged men or, less frequently, women in the third trimester of pregnancy. Affected individuals present clinically with acute hip pain, limping gait, and limited ranges of hip motion. TOH may begin spontaneously or after a minor trauma. Radiographs are typically unremarkable but MR imaging studies yield findings consistent with bone marrow edema. TOH is referred to as regional migratory osteoporosis if it travels to other joints or the contralateral hip. TOH often resembles osteonecrosis but the two conditions must be differentiated due to different prognoses and management approaches. The term TOH is often used interchangeably and synonymously with transient bone marrow edema.(JCCA2013;57(2):116-122)
Key Words: osteoporosis, hip, transient

Nous rapportons le cas d’une ostéoporose transitoire de la hanche (OTH) d’un homme de 59 ans avec une présentation clinique, des études diagnostiques, la gestion et les progrès cliniques. L’OTH est une maladie à résolution spontanée rare qui atteint généralement les hommes d’un certain âge ou, moins fréquemment, les femmes lors du troisième trimestre de la grossesse. Les personnes touchées présentent des douleurs aiguës de la hanche, marchent en boitant, et ont une amplitude des mouvements de la hanche limités. L’OTH peut se déclencher spontanément ou après un traumatisme mineur. Les radiographies sont généralement ordinaires mais les études menées sur l’IRM fournissent des résultats compatibles avec un oedème de la moelle osseuse. L’OTH est qualifié d’ostéoporose migratoire régionale si elle se déplace vers d’autres articulations ou vers la hanche controlatérale. L’OTH ressemble à l’ostéonécrose mais les deux conditions doivent être différenciées en raison de pronostics et d’approches de gestion différentes. Le terme OTH est souvent synonyme d’oedème de la moelle osseuse transitoire, et ces deux termes sont souvent employés de manière interchangeable.(JCCA2013;57(2):116-122)
Mots-clés: ostéoporose, hanche, transitoire

  • Katherine Van Wagenen, BS
  • Paul Pritchard, DC
  • John A. Taylor, DC, DACBR

Commentary – Knowledge Transfer within the Canadian Chiropractic Community. Part 1: Understanding Evidence-Practice Gaps

  • Greg Kawchuk, BSc, DC, MSc, PhD
  • Paul Bruno, BHK, DC, PhD
  • Jason W. Busse, DC, PhD
  • André Bussières, BSc, DC, FCCS(C), MSc, PhD
  • Mark Erwin, BA, DC, PhD
  • Steven Passmore, Hons BKin, MS, DC, PhD
  • John Srbely, BSc, DC, PhD

Perspective – Climate change: global challenges for the chiropractic profession

  • Richard Brown, DC, LL.M, FRCC