Journal of the Canadian Chiropractic Association

March 1993 Volume 37 No. 1

    Letters to the Editor

      The origins and early history of the National Chiropractic Association

      Abstract

      Early organization in chiropractic was prompted by the profession’s need to promote itself and to defend against the onslaught of political medicine and organized osteopathy. The first priorities were legal defense against prosecution for unlicensed practice and malpractice insurance. The Universal Chiropractors’ Association (UCA), organized at the Palmer School of Chiropractic (PSC) in 1906, sought to meet these needs by insuring its members and by developing a legal department under the supervision of attorney Tom Morris, one time lieutenant governor of Wisconsin. The public relations and marketing needs of chiropractors were largely served by the PSC and its legendary leader. However, as chiropractors increasingly sought to avoid prosecution by passage of chiropractic laws, Palmer’s efforts to direct this legislation so as to limit chiropractors’ scope of practice increasingly alienated many in the profession. The American Chiropractic Association (ACA) was founded in 1922 to provide a broad-scope alternative to BJ’s UCA. With Palmer’s departure from the UCA following the neurocalometer debacle, ACA and UCA sought amalgamation. Simultaneously, organized medicine renewed its attack on the profession by introducing basic science legislation, which prompted chiropractors to try to upgrade and standardize chiropractic education. Early efforts to bring about the needed consensus were centered in the International Chiropractic Congress (ICC), particularly its division of state examining boards. In 1930 the ACA and UCA combined to form the National Chiropractic Association (NCA), and by 1934 the ICC had merged with the NCA to form part of its council structure. With this modicum of solidarity the NCA began the process of educational boot-strapping at its 1935 convention in Los Angeles, when its Committee on Education, a forerunner of today’s Council on Chiropractic Education, was proposed by C.O. Watkins of Montana. (JCCA 1993;37(1):27-51)
      Key Words: chiropractic, association

      Les premiers efforts d’organisation dans le domaine de la chiropratique venaient de la nécessité de promouvoir la chiropratique et de se défendre contre les attaques de la médecine politique et de l’ostéopathie organisée. Les priorités à l’origine étaient la défense juridique contre les poursuites judiciaires relatives à la pratique illégale et à l’assurance contre les erreurs professionnelles. L’Universal Chiropractors Association (UCA), mise sur pied à la Palmer School of Chiropractic (PSC) en 1906, cherchait à répondre à ses besoins en assurant ses membres et en développant un service juridique, sous la supervision de l’avocat Tom Morris, anciennement lieutenant-gouverneur du Wisconsin. Les besoins des chiropraticiens en matières de relations publiques et de marketing étaient largement servis par la PSC et son célèbre leader. Cependant, à mesure que les chiropraticiens cherchaient à éviter les poursuites par l’adoption de lois en matière de chiropratique, les efforts de Palmer pour amener la législation à limiter l’étendue de la pratique des chiropraticiens aliénèrent de plus en plus les membres de la profession. L’American Chiropractic Association (ACA) fut fondée en 1922 pour offrir une alternative à L’UCA de B.J. Palmer, alternative qui couvrirait un grand nombre de domaines. Après le départ de Palmer de l’UCA après la débâcle du neurocalomètre, l’ACA et l’UCA cherchèrent à fusionner. Au même moment, la médecine organisée renouvelait ses attaques contre la profession en introduisant une réglementation de base de la science, ce qui incita les chiropraticiens à normaliser et à améliorer le niveau de l’éducation en chiropratique. Les premiers efforts pour arriver à un consensus eurent surtout lieu à l’International Chiropractic Congress (ICC), plus particulièrement au niveau de la division des commissions d’étude des états. En 1930, l’ACA et l’UCA s’unirent pour former la National Chiropractic Association (NCA) et, en 1934, le ICC fusionnait avec le NCA pour en devenir sa structure de conseil. Avec ce minimum de solidarité, la NCA entamait le processus de mise en place d’un système d’éducation au cours de as convention de 1935 à Los Angeles, lorsque son comité sur l’éducation, un précurseur du Council on Chiropractic éducation actuel, fut proposé par C.O. Watkins du Montana. (JACC 1993; 37(1): 27-51)
      Mots-clés: chiropratique, association

      • Joseph Keating JR, PhD, LittD(hon)
      • William Rehm, DC

      Benign intracranial hypertension

      Abstract

      Benign intracranial hypertension (BIH) is a syndrome characterized by papilledema and elevated intracranial pressure in the absence of hydrocephalus or intracranial mass. The condition is found most often in obese females in the fourth decade of life. Etiology remains unclear but a wide variety of medications, disease states and altered physiology have been associated with its onset. The complaints of headache and disturbed visual acuity are those directly related to increased intracranial pressure. The most serious sequelae of untreated BIH is permanent, partial visual deficit. Early diagnosis and referral is important if visual loss is to be minimized or prevented. The case of a 33-year-old female with BIH presenting to a chiropractic office is described. The limited role of the chiropractor in diagnosis and monitoring of the condition is reviewed. (JCCA 1993; 37(1):22-26)
      Key Words: chiropractic, headache, benign intracranial hypertension

      L’hypertension intracrânienne bénigne est un syndrome qui se caractérise par un oedème papillaire et une tension intracrânienne élevée en l’absence de masse hydrocéphale ou intracrânienne. Les cas se présentent le plus fréquemment chez les femmes obèses dans la quarantaine. L’étiologie demeure obscure mais une grande variété de médicaments, d’états maladifs et de caractères physiologiques altérés ont été associés avec son apparition. Les plaintes relatives à des céphalées et à des troubles au niveau de l’acuité visuelle font partie des symptômes directement reliés à l’augmentation de la tension intracrânienne. La séquelle la plus fréquente de l’hypertension intracrânienne bénigne non traitée est la perte partielle et permanente de la vue. Un diagnostic précoce et l’orientation vers un spécialiste permettent de réduire ou de prévenir la perte de la vue. Le cas d’une femme de 33 ans souffrant d’hypertension intracrânienne bénigne et se présentant dans le bureau d’un chiropraticien est décrit, et le rôle limité du chiropraticien dans le diagnostic et la surveillance de la condition de la patiente est passé en revue. (JACC 1993; 37(1): 22-26)
      Mots-clés: chiropratique, céphalée, hypertension intracrânienne bénigne

      • Edward Crowther, BA, DC

      Pelvic chondrosarcoma presenting as mechanical back pain: two case reports

      Abstract

      Pelvic chondrosarcomas are malignant cartilaginous tumours. They can result in a clinical presentation that is similar to mechanical back pain. Due to their slow growth, chondrosarcomas tend to cause symptoms over a prolonged period of time, and the diagnosis might be delayed. It is important to recognize the clinical indicators of serious disease and obtain the necessary tests to rule out such conditions. In this report, we present two cases of pelvic chondrosarcomas mistaken for mechanical back pain. (JCCA 1993; 37(1):15-21)
      Key Words: pelvic tumour, chondrosarcoma, back pain

      Les chondrosarcomes pelviens sont des chondromes malins. Ils peuvent se présenter cliniquement de manière similaire à des douleurs lombaires mécaniques. A cause de leur croissance lente, les symptômes des chondrosarcomes ont tendance à se manifester sur un grand laps de temps, et le diagnostic peut en être retardé. Il est important de reconnaître les indicateurs cliniques de cette affection grave et d’effectuer les tests nécessaires de façon à exclure la possibilité d’une telle condition. Nous présentons dans cette étude deux cas de chondrosarcomes confondus avec des douleurs lombaires mécaniques. (JACC 1993; 37(1): 15-21)
      Mots-clés: tumeur pelvienne, chondrosarcome, douleur lombaire

      • J Cassidy, DC, MSc(Orth), FCCS
      • William Dust, MD, FRCS(C)
      • Francois Hains, DC