Journal of the Canadian Chiropractic Association

March 2000 Volume 44 No. 1

    Nitric oxide:a challenge to chiropractic

    Abstract

    The 1998 Nobel Prize in Physiology or Medicine recognized the biological significance of nitric oxide. Nitric oxide is derived from the amino acid arginine. It is intimately involved with circulatory vessel dilation where, for example, it protects against heart attacks, and is the basis for new medications such as Sildenafil (Viagra). Nitric oxide acts as a neurotransmitter and can modulate many neurological reactions. The immune system uses nitric oxide to destroy pathogens by interfering with key enzymes. Nitric oxide is responsible for both osteoclastic and osteoblastic responses in bone and is a key player in the degenerative aspects of arthritis. The process of apoptosis employs nitric oxide in the orderly removal of unneeded cells. There is clear evidence that major signaling and control mechanisms exist in the body apart from the nervous system. Chiropractic is thus faced with the challenge of how to incorporate this new knowledge which conflicts with traditional chiropractic concepts. (JCCA 2000; 44(1):40–48) Key Words: nitric oxide, chiropractic

    Le lauréat du Prix Nobel 1998 de physiologie ou de médecine a reconnu l’importance biologique de l’oxyde nitrique, un dérivé d’un acide aminé, l’arginine. L’oxyde nitrique intervient dans la dilatation des vaisseaux; par exemple, il protège le coeur contre les infarctus et il est à la base de nouveaux médicaments comme le sildénafil (Viagra). Il agit également comme neurotransmetteur et peut modifier de nombreuses réactions neurologiques. Par ailleurs, le système immunitaire utilise l’oxyde nitrique pour détruire des agents pathogènes en agissant sur des enzymes clés. Il est aussi responsable des réactions ostéoclastiques et ostéoblastiques et joue un rôle important dans la dégénérescence des tissues observée dans l’arthrite. En outre, l’oxyde nitrique sert dans l’apoptose pour la destruction programmée des cellules inutiles. Voilà une preuve évidente qu’il existe, à part le système nerveux, des mécanismes importants de transmission de signaux et de commande dans l’organisme. La chiropratique fait face maintenant à un dilemme : comment intégrer ces nouvelles connaissances qui entrent en contradiction avec les concepts traditionnels de la chiropratique? (JACC 2000; 44(1):40–48) Mots-clés: oxyde nitrique, chiropratique

    • Lon Morgan, DC, DABCO

    Detection of a radial head fracture by imaging methods versus clinical methods:a case report

    Abstract

    Many people present in a clinical setting with severe pain after experiencing profound physical trauma from falls and collisions. It is in this population of patients that the possibility of fracture may be real and present. A chiropractor can utilize several available diagnostic instruments that can confirm or rule out fracture. Among these available tools are tuning forks and therapeutic ultrasound over the area of complaint, and diagnostic imaging such as plain film radiography, computerized tomography and bone scintigraphy. Following is the case of a 23-year-old female patient presenting with localized right elbow pain attributed to a fall off her bike. Application of tuning forks and therapeutic ultrasound over the injured elbow joint failed to reproduce pain. Based upon the negative results of these two tests, it was erroneously concluded that a fracture was not present. Plain film radiography and computerized tomography eleven days post-trauma confirmed the presence of a non-displaced chisel fracture (Mason type I fracture) of the radial head. The application of tuning forks and therapeutic ultrasound to confirm the presence of fracture is presented and discussed. (JCCA 2000; 44(1):34–39)
    Key Words: fracture, tuning fork, ultrasonic therapy

    Beaucoup de personnes se présentent en consultation pour douleur intense après avoir subi un traumatisme physique profond à la suite d’une chute ou d’une collision. La possibilité de fracture dans ce groupe de patients est bien réelle. Le chiropraticien dispose de plusieurs instruments diagnostiques pour confirmer ou exclure la présence d’une fracture. Parmi ceux-ci, notons le diapason et l’application d’ultrasons thérapeutiques sur la région douloureuse ainsi que les appareils d’imagerie diagnostique comme les radiographies simples, la tomographie par ordinateur et la scintigraphie osseuse. Voici le cas d’une jeune femme de 23 ans qui est venue consulter pour une douleur ressentie au coude droit après avoir fait une chute de sa bicyclette. L’application du diapason et d’ultrasons thérapeutiques sur l’articulation blessée n’a pas permis de reproduire la douleur. Devant les résultats négatifs de ces deux épreuves, on a conclu à tort qu’il n’y avait pas de fracture. Par contre, une radiographie simple du coude et une tomographie par ordinateur effectuées 11 jours après l’accident ont révélé la présence d’une fracture en oblique, sans déplacement, de la tête du radius (fracture de Mason, type I). Il sera donc question dans le présent article de l’utilisation du diapason et des ultrasons thérapeutiques pour confirmer la presence d’une fracture. (JACC 2000; 44(1):34–39)
    Mots-clés: fracture, diapason, ultrasonothérapie

    • Jeffrey Tuling, BSc, DC

    Rehabilitation protocol for undisplaced Colles’ fractures following cast removal

    Abstract

    Colles’ fracture is a relatively uncommon presentation to a chiropractic office. A case of a 74-year-old woman complaining of pain, loss of strength and diminished range of motion in her left wrist is presented. These complaints were the result of a slip and fall causing a Colles’ fracture that occurred four weeks prior to presentation. Dynamometer and goniometric testing revealed significant losses of strength and range of motion when compared to the unaffected wrist. Initial therapy consisted of ice, wax bath application and gentle range of motion mobilizations for two weeks followed by entry into a supervised active rehabilitation program for a further three weeks. After thirteen visits, the patient demonstrated objective improvement in both range of motion and grip strength as well as subjective improvement in pain intensity. A rehabilitation protocol is proposed for clinicians with patients suffering from Colles’ fractures. Appropriate management may begin passively and ultimately leads to a supervised active program for optimal results. (JCCA 2000; 44(1):29-33)
    Key Words: fracture, wrist, rehabilitation.

    Les cas fracture de Colles sont relativement peu fréquents en chiropratique. Voici l’histoire d’une femme de 74 ans qui se plaint de douleur, d’une diminution de la force de préhension et de l’amplitude des mouvements du poignet gauche à la suite d’une chute ayant causé une fracture de Colles quatre semaines auparavant. Les épreuves au dynamomètre et au goniomètre révèlent en effet une diminution importante de la force de préhension et de l’amplitude des mouvements du poignet gauche par rapport au poignet droit. La première phase de traitement a consisté en l’application de glace et de bains de cire et en la mobilisation de faible amplitude de l’articulation; cette première phase a duré deux semaines et a été suivie d’un programme supervisé de réadaptation active pendant trois autres semaines. Au bout de treize visites, on a noté une amélioration objective de la force de préhension et de l’amplitude des mouvements du poignet, et la patiente a fait état d’une diminution subjective de la douleur. Le présent article propose donc aux cliniciens un protocole de réadaptation pour les patients ayant subi une fracture de Colles. Le traitement peut commencer par des exercices passifs et finir par un programme supervisé d’exercices actifs pour l’obtention de résultats optimaux. (JACC 2000; 44(1):29-33)
    Mots-clés: fracture, poignet, réadaptation.

    • Stephen Balsky, BSc(Hons), DC
    • Richard J Goldford, BSc, DC, FCCSS(C), FCCRS(C)

    The horse that was a zebra: primary lymphoma of bone mimicking shoulder stain in an elderly male

    Abstract

    Primary malignant tumours of the extremities are rarely seen in chiropractic clinics. A case is presented of an eighty year old male who had complained of pain in the right shoulder of several days duration. History and clinical examination were consistent with mechanical joint pain. Following an appropriate course of conservative care the patient continued to improve until a re-injury occurred 3 months later. At that time, radiographs revealed an ill-defined moth-eaten lesion in proximal humeral head. Subsequent evaluation demonstrated it to be a rare histologic sub-type of lymphoma. This case highlights several important issues ranging from clinical presentation to case management. (JCCA 2000; 44(1):21-28)
    Key Words: bone tumours, lymphoma, epidemiology, diagnosis, treatment, prognosis.

    Il est rare de rencontrer des cas de tumeur maligne primaire des extrémités en chiropratique. Voici l’histoire d’un home de quatre-vingts ans qui ressent une douleur à l’épaule droite depuis plusieurs jours. L’anamnèse et l’examen clinique sont compatibles avec une lésion mécanique de l’articulation. Un traitement conservateur approprié est mis un oeuvre et l’état du patient s’améliore jusqu’à ce que celui-ci se blesse de nouveau trois mois plus tard. Les radiographies montrent alors une lésion mal définie, mitée, dans la tête proximale de l’humérus. L’évaluation qui s’ensuit révèle la présence d’un lymphome d’un rare sous-type histologique. Le cas soulève plusieurs questions importantes depuis la présentation clinique jusqu’au traitement lui-même. (JACC 2000; 44(1):21-28)
    Mots-clés: tumeur osseuse, lymphome, épidémiologie, diagnostic, traitement, pronostic.

    • Warren J Keyes, BSc, DC
    • Christopher Morgan, BSc, DC
    • Andrew Pulinec, BSc, DC

    Canadian Chiropractic Researchers Profile-François Hains, DC, FCCS (C)

    • François Hains, DC, FCCS (C)