Journal of the Canadian Chiropractic Association

September 2011 Volume 55 No. 3

The Tampa Scale of Kinesiophobia and neck pain, disability and range of motion: a narrative review of the literature

Abstract

Background: The Tampa Scale of Kinesiophobia (TSK) that was developed in 1990 is a 17 item scale originally developed to measure the fear of movement related to chronic lower back pain. Objective: To review the literature regarding TSK and neck pain, perceived disability and range of motion of the cervical spine. Methods: Medline, MANTIS, Index to Chiropractic Literature and CINAHL were searched. Results: A total of 16 related articles were found and divided into four categories: TSK and Neck Pain; TSK, Neck Pain and Disability; TSK, Neck Pain, Disability and Strength; and TSK, Neck Pain and Surface Electromyography. Conclusion: The fear avoidance model can be applied to neck pain sufferers and there is value from a psychometric perspective in using the TSK to assess kinesiophobia. Future research should investigate if, and to what extent, other measureable factors commonly associated with neck pain, such as decreased range of motion, correlate with kinesiophobia. (JCCA 2011; 55(3):222–232)
Key Words: kinesiophobia, neck pain, cervical spine

Historique : l’Échelle de kinésiophobie de Tampa (TSK) fut élaborée en 1990 à titre d’échelle de 17 éléments dont le but consistait à mesurer la crainte du mouvement lié aux douleurs lombaires chroniques. Objectif : lire la documentation concernant la TSK et les douleurs au cou, l’invalidité perçue et la portée du mouvement de la colonne cervicale. Méthodes : recherche dans Medline, MANTIS, l’index de la documentation sur la chiropratique, et CINAHL. Résultats : 16 articles ont été trouvés, puis divisés en quatre catégories : TSK et douleur au cou ; TSK, douleur au cou et invalidité ; TSK, douleur au cou, invalidité et force ; et TSK, douleur au cou et électromyographie de surface. Conclusion : le modèle d’évitement de la peur peut être appliqué à ceux qui souffrent de douleurs au cou, et d’un point de vue psychométrique, il peut être utile de recourir à la TSK pour évaluer la kinésiophobie. Des recherches plus approfondies pourraient servir à déterminer si et dans quelle mesure d’autres facteurs quantifiables communément associés à la douleur au cou, tels que la portée de mouvement diminuée, ont un lien avec la kinésiophobie. (JCCA 2011; 55(3):222–232)
Mots-clés: kinésiophobie, douleur au cou, colonne cervicale

  • Karen Hudes, BSc, BS, DC

The association between neck pain, the Neck Disability Index and cervical ranges of motion: a narrative review

Abstract

Background: The Neck Disability Index (NDI) and Cervical Ranges of Motion (CROM) are measurement tools that are used for neck pain patients. Objective: To review the literature to determine how the NDI is associated with neck pain and CROM outcomes. Methods: Computer based searches of 5 databases were performed and supplemented by internet and hand searching of article references and “related citations.” Results: The search yielded 23 studies that met the inclusion and exclusion criteria and these were summarized into four categories: NDI, NDI and other questionnaires, whiplash and NDI and cervical range of motion and NDI. The NDI was shown to be a well validated and reliable self-reported questionnaire, especially when compared to other questionnaires, in both neck pain and whiplash (WAD) patients. There are very few studies that discuss the NDI and cervical range of motion. Conclusion: This review outlines the strength of the NDI as a self-reported neck disability questionnaire, but also demonstrates a need for further research to explore the association between the NDI, neck pain and cervical ranges of motion. (JCCA 2011; 55(3):211–221)
Key Words: neck pain, neck disability index, range of motion, whiplash

Historique : l’indice d’invalidité du cou (NDI) et la portée du mouvement cervical (CROM) sont des outils servant à mesurer la douleur au cou des patients. Objectif : lire la documentation afin de déterminer le lien entre le NDI et la douleur au cou et les résultats de CROM. Méthodes : recherche par ordinateur de 5 banques de données, à laquelle s’ajouta une recherche sur Internet et une recherche à la main de références et de « citations connexes ». Résultats : la recherche a permis de consulter 23 études répondant aux critères d’inclusion et d’exclusion, et ces études furent résumées en quatre catégories : NDI, NDI et autres questionnaires, coup de fouet cervical et NDI, et portée du mouvement cervical et NDI. Le NDI s’avéra un questionnaire fiable et bien documenté par rapport aux autres questionnaires, autant chez les patients souffrant de douleur au cou que chez ceux qui souffrent de coup de fouet cervical. Il existe peu d’études traitant du NDI et de la portée du mouvement cervical. Conclusion : cette analyse résume les points forts du NDI en tant que questionnaire rempli directement par les patients souffrant de douleur au cou, mais aussi à des fins de recherche visant à déterminer le lien entre le NDI, la douleur au cou et la portée du mouvement cervical. (JCCA 2011; 55(3):211–221)
Mots-clés: douleur au couleur, indice d’invalidité du cou, portée du mouvement cervical, coup de fouet cervical

  • Emily R. Howell, BPHE (Hons), DC

Amyotrophic lateral sclerosis presenting as upper limb weakness in a 35 year old female: a case report

Abstract

Chiropractors regularly assess and provide treatment for a variety of neuromuscular complaints. Many of these respond well to conservative care however some represent conditions that must be referred for further evaluation. This article chronicles the management of a patient who presented with upper limb weakness and was subsequently diagnosed with amyotrophic lateral sclerosis (ALS). Chiropractors should be informed of the nature and presentation of this disease to facilitate early diagnosis and treatment. (JCCA 2011; 55(3):204–210)
Key Words: amyotrophic lateral sclerosis, upper limb weakness, chiropractor

Les chiropraticiens évaluent régulièrement et offrent des traitements pour diverses douleurs neuromusculaires. La plupart de ces douleurs réagissent bien au traitement conservateur, mais certaines constituent des états pathologiques nécessitant un examen plus approfondi. Cet article explique la gestion d’un patient qui présentait une faiblesse des membres supérieurs, et pour qui l’on a émis un diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Les chiropraticiens doivent être informés de la nature et de l’aspect de cette maladie afin de faciliter le diagnostic hâtif et le traitement de cette maladie. (JCCA 2011; 55(3):204–210)
Mots-clés: sclérose latérale amyotrophique, faiblesse des membres supérieurs, chiropraticien

  • Leif A. Sigurdson, BSc, DC

Perceived effects of the delisting of chiropractic services from the Ontario Health Insurance Plan on practice activities: a survey of chiropractors in Toronto, Ontario

Abstract

The purpose of this study was to survey a random sample of Toronto chiropractors and gather their perceptions of the effects that the delisting of chiropractic services from OHIP had on their practices profiles. Methods: A survey was mailed to 199 chiropractors who were asked to disclose demographic information, if they were in practice at the time when OHIP coverage was in effect, the perceived effect OHIP delisting had on their patient volumes, income, the profession’s credibility and if they would be in favor of having OHIP reinstated. Results: Among the 123 respondents in practice during OHIP coverage (n = 92), 48.9% indicated they perceived their practice income and 36.6% perceived their patient volume was negatively affected; 57.5% reported both had subsequently recovered. Almost 50% perceived OHIP delisting negatively affected the profession’s credibility and 46.1% of respondents were in favor of it being reinstated for chiropractic services; this percentage was much higher among chiropractors who were not in practice during the time of OHIP coverage. Conclusion: Most chiropractors reported that patient volumes and incomes have returned to pre-delisting levels and few chiropractors who were in practice parduring OHIP coverage expressed interest in having it reinstated. (JCCA 2011; 55(3):193–203)
Key Words: chiropractic, services, OHIP, delisting

Cette étude avait pour objet d’effectuer un sondage auprès de chiropraticiens de Toronto afin de recueillir leurs perceptions sur les conséquences du retrait des services de chiropractie de l’ASO sur le profil de leur pratique. Méthodes : un sondage fut posté à 199 chiropracticiens à qui l’on a demandé de divulguer des renseignements démographiques, s’ils exerçaient leur profession au moment l’ASO couvrait ces soins, les conséquences du retrait de la part de l’ASO sur leur clientèle, leurs revenus, la crédibilité de la profession, et s’ils seraient favorables à ce que les soins soient de nouveau couverts par l’ASO. Résultats : parmi les 123 répondants qui exerçaient leur profession durant la période où les soins étaient couverts par l’ASO (n = 92), 48,9 % ont indiqué que leurs revenus avaient diminué, et 36,6 % ont indiqué que leur clientèle avait diminué ; 57,5 % ont affirmé que leurs revenus et leur clientèle avaient subséquemment augmenté au niveau antérieur. Près de 50 % ont perçu le retrait de l’ASO comme ayant une influence négative sur la crédibilité de la profession, et 46,1 % des répondants étaient favorables à ce que les soins soient de nouveau couverts par l’ASO. Conclusion : la plupart des chiropraticiens ont indiqué que leur clientèle et leurs revenus étaient maintenant identiques au niveau antérieur, et quelques chiropraticiens qui exerçaient leur profession au moment l’ASO couvrait ces soins ont démontré de l’intérêt envers le retour de la couverture de l’ASO. (JCCA 2011; 55(3):193–203)
Mots-clés: chiropratique, services, ASO, retrait

  • Matthew Longo, BSc (Hons)
  • Michael Grabowski, BA (Hons) Kin
  • Brian Gleberzon, BA, DC, MHSc
  • Jesse Chappus, BHK (Hons)
  • Crystal Jakym, BPhEd (Hons)

The effect of spinal manipulation on imbalances in leg strength

Abstract

We hypothesized that spinal manipulation (SM) would reduce strength imbalances between legs. Using an unblinded randomized design, 28 males and 21 females (54 ± 19y) with at least a 15% difference in isometric strength between legs for hip flexion, extension, abduction, or knee flexion were randomized to treatment or placebo (mock spinal manipulation). Strength of the stronger and weaker legs for hip flexion, extension, abduction, and/or knee flexion was assessed before and after the intervention. SM reduced the relative strength difference between legs for knee flexion (mean ± SD 57 ± 53 to 5 ± 14%) and hip flexion (24 ± 12 to 11 ± 15%) compared to placebo (34 ± 29 to 24 ± 36%, and 20 ± 18 to 22 ± 26%, respectively) (p = 0.05). SM also improved strength in the weak leg for hip abduction (104 ± 43 to 116 ± 43 Nm) compared to placebo (84 ± 24 to 85 ± 31 Nm) (p = 0.03). This study suggests that spinal manipulation may reduce imbalances in strength between legs for knee and hip flexion. (JCCA 2011; 55(3):183–192)
Key Words: hip, hamstring, flexion, extension, abduction

Notre hypothèse est que la manipulation vertébrale (MV) réduirait le déséquilibre entre les jambes. À l’aide d’un essai aléatoire ouvert, 28 hommes et 21 femmes (54 ± 19a) ayant une différence de force isométrique d’au moins 15 % entre les jambes pour la flexion, l’étirement et l’abduction de la hanche, ou la flexion du genou, ont subi de façon aléatoire un traitement réel ou un traitement placebo (manipulation vertébrale simulée). On a alors évalué la force des jambes plus fortes et plus faibles en fonction de la flexion, l’étirement et l’abduction de la hanche, ou la flexion du genou, avant et après l’intervention. La MV a réduit la différence de force entre les jambes quant à la flexion du genou (moyenne ± ET 57 ± 53 à 5 ± 14 %) et la flexion de la hanche (24 ± 12 à 11 ± 15 %) par rapport au traitement placebo (34 ± 29 à 24 ± 36 %, et 20 ± 18 à 22 ± 26 %, respectivement) (p = 0,05). La MV a également amélioré la force de la jambe faible quant à l’abduction de la hanche (104 ± 43 à 116 ± 43 Nm) par rapport au traitement placebo (84 ± 24 à 85 ± 31 Nm) (p = 0,03). Cette étude suggère que la manipulation vertébrale peut réduire le déséquilibre de la force entre les jambes quant à la flexion du genou et de la hanche. (JCCA 2011; 55(3):183–192)
Mots-clés: hanche, tendon du jarret, flexion, étirement, abduction

  • Philip D. Chilibeck, PhD
  • Stephen M. Cornish, PhD
  • Al Schulte, DC
  • Nathan Jantz, MSc
  • Charlene R.A. Magnus, BSc
  • Shane Schwanbeck, MSc
  • Bernhard H.J. Juurlink, PhD

Baseline knowledge on vehicle safety and head restraints among Fleet Managers in British Columbia Canada: a pilot study

Abstract

Background: Whiplash is the most common injury type arising from motor vehicle collisions, often leading to long-term suffering and disability. Prevention of such injuries is possible through the use of appropriate, correctly positioned, vehicular head restraints. Objective: To survey the awareness and knowledge level of vehicle fleet managers in the province of British Columbia, Canada, on the topics of vehicle safety, whiplash injury, and prevention; and to better understand whether these factors influence vehicle purchase/lease decisions. Methods: A survey was administered to municipal vehicle fleet managers at a professional meeting (n = 27). Results: Although many respondents understood the effectiveness of vehicle head restraints in the prevention of whiplash injury, the majority rarely adjusted their own headrests. Fleet managers lacked knowledge about the seriousness of whiplash injuries, their associated costs for Canada’s healthcare system, and appropriate head restraint positions to mitigate such injuries. The majority of respondents indicated that fleet vehicle purchase/ lease decisions within their organization did not factor whiplash prevention as an explicit safety priority. Conclusions: There is relatively little awareness and enforcement of whiplash prevention strategies among municipal vehicle fleet managers. (JCCA 2011; 55(3):174–182)
Key Words: whiplash, injury, headrest, prevention

Historique : le coup de fouet cervical est le type de blessure la plus courante suite à une collision impliquant un véhicule à moteur. Il mène souvent à une invalidité et des souffrances permanentes. La prévention de telles blessures est possible grâce à l’usage d’un appuie-tête pour véhicule correctement positionné. Objectif : effectuer un sondage du niveau de connaissances des gestionnaires de parc automobile de la province de la Colombie-Britannique, au Canada, relativement à la sécurité routière, au coup de fouet cervical, et à la prévention ; et mieux comprendre si ces facteurs influence l’achat/la location d’un véhicule. Méthodes : le sondage fut mené auprès de gestionnaires de parc automobile municipal lors d’une réunion professionnelle (n = 27). Résultats : bien que la plupart des répondants comprennent l’efficacité d’un appuie-tête pour véhicule dans la prévention d’un coup de fouet cervical, la majorité d’entre eux ajustent rarement leur appuie-tête. Les gestionnaires de parc automobile ne possèdent pas les connaissances nécessaires sur la gravité de ce type de blessure, les coûts de celle-ci pour le système de santé canadien, et les positions appropriées de l’appuietête pour atténuer de telles blessures. La plupart des répondants ont indiqué que les décisions d’achat/ de location concernant le parc automobile de leur organisation ne tenaient pas compte de la prévention du coup de fouet cervical en tant que priorité en matière de sécurité. Conclusions : les gestionnaires de parc automobile municipal sont très peu sensibilisés à la prévention du coup de fouet cervical et à la mise en oeuvre de stratégies à cet égard. (JCCA 2011; 55(3):174–182)
Mots-clés: coup de fouet cervical, blessure, appuie-tête, prévention

  • Ediriweera Desapriya, PhD
  • D. Sesath Hewapathirane, MSc, PhD
  • Dinithi Peiris, PhD
  • Doug Romilly, PhD
  • Marc White, PhD

Commentary – Interprofessional education for medical students in clinical settings: a practical guide for an elective half-day

  • John J. Riva, BA, DC
  • Allison M. Crombeen, BHSc, MD
  • Jennifer E. Rycroft, BSc, MA, MD
  • Kelly E Donkers Ainsworth, BSc, DC, MD
  • Tobias P. Gissler, DC
  • Stephen J. Burnie, BSc, DC, MSc
  • Jason W. Busse, DC, PhD

Commentary – Does chiropractic truly understand research? / La profession chiropratique comprend-elle bien le rôle de la recherche?

  • Martin Descarreaux, DC, PhD

Commentary – Incident Reporting and Learning Systems for chiropractors – Developments in Europe

  • Haymo Thiel, DC, MSc (Orth), FCCS(C), Dip Med Ed, PhD

Commentary – The long term survival of chiropractic: involvement and research

  • Larry Merritt, DC