Journal of the Canadian Chiropractic Association

June 1991 Volume 35 No. 2

    Single subject research designs

    Abstract

    There are a number of research options for treatment-oriented chiropractors who wish to examine and publish important clinical observations. These options include the case study and the single case experiment. The case study is flexible. This in-depth strategy can investigate unusual conditions, innovative treatments or theoretically-derived hypotheses. Case study procedures include a selection of variables on which to focus, a data collection procedure, and a mehtod of analysis of the observations and impressions. The single case experiment is narrower in scope than the case study. Only a few variables are examined. Typically, a time-series design is used to determine change before and after treatment. The reversal (A-B-A) design is commonly used enabling the researcher to assess a patient before treatment, after introducing the treatment, and after the treatment has been withdrawn. In order to systemitically determine what is already known and what questions still need to be researched, it is important to replicate findings, evaluate change, and communicate findings to other chiropracotrs in order to build a robust body of knowledge based on clinical findings. Single subject research designs provide a viable means for doing this. (JCCA 1991; 35(2):95-97)
    Key Words: practice-based research, case study, single case experiment, chiropractic, manipulation

    Il existe plusieurs options de recherche pour les chiropraticiens qui, tout en poursuivant leur pratique privée, désirent vérifier ou publier des observations. Ces options incluent l’étude de cas et l’étude mono-occasionnelle. L’étude de cas a un champ assez large. Cette approche globale peut servir à étudier des conditions inhabituelles, des traitements innovateurs ou des hypothèses aux origines théoriques. L’approche d’étude de cas inclut un choix de variables sur lesquelles se concentrer, une procédure pour la collecte de l’information et une méthode d’analyse des observations et impressions. L’étude mono-occasionnelle a un champ plus restreint que l’étude de cas car seulement quelques paramètres sont examinés. Généralement, on évaluera les changements dans le temps, soit entre le début et la fin des traitements. L’approche dite réversible (A-B-A) est couramment utilisée. Elle permet l’évaluation d’un patient en trois phases, soit: avant le traitement, pendant le traitement et une fois le traitement terminé. Afin de différencier ce qu’on sait de ce qui demande plus de recherche, il est important de pouvoir reproduire nos résultats, d’évaluer les changements et de communiquer nos résultats aux autres chiropraticiens. Tout ceci afin de bâtir une solide banque d’informations. L’étude à un thème est une bonne façon d’atteindre ce but. (JACC 1991; 35(2): 95-97)
    Mots-clés: recherche en pratique privée, étude de cas, étude mono-occasionnelle, chiropratique, manipulation

    • Judith Waalen, PhD

    Cervicogenic vertigo: a report of three cases

    Abstract

    Cervicogenic vertigo is defined as a sensation of rotation, resulting from an alteration of the neck proprioceptive afferents of the upper cervical spine. As a consequence of their association with the vestibular nucleus, patients frequently experience a sensation of rotation or falling when they turn or flex and extend their head. Nystagmus may be present but no other neurological deficits are typically found. Restrictions in joint play are commonly palpated in the upper cervical spine motion segments, in particular C1-C3. Although spinal manipulation to the involved segments has provided relief, consideration of other etiological factors is essential. This paper discusses the etiology, diagnosis, and management of cervicogenic vertigo. Three cases illustrating the typical presentation and management are included. (JCCA 1991; 35(2):89-94)
    Key Words: vertigo, cervical spine, mechanoreceptors, manipulation, chiropractic

    Les vertiges d’origine cervicale sont définis comme étant une sensation de rotation, résultant d’un dérangement proprioceptif afférent dans la région des hautes cervicales. Ces propriocepteurs étant en contact continu avec le noyau vestibulaire, un mouvement de la tête créera chez les patients une sensation de chute ou de rotation. Le patient peut aussi souffrir de nystagmus, mais aucune autre manifestation neurologique n’est typique de ce désordre. Sur palpation, on retrouve souvent des restrictions articulaires dans la région des hautes cervicales, principalement les segments C1-C3. Même si des manipulations cervicales des segments impliqués apportent un soulagement, il est important de considérer les autres sources étiologiques possibles. Cette étude couvrira l’origine, le diagnostic et l’approche thérapeutique face aux vertiges d’origine cervicale. Trois cas typiques, avec des manifestations et traitement sont inclus. (JACC 1991; 35(2): 89-94)
    Mots-clés: vertige, colonne cervicale, mécanorécepteurs, manipulation, chiropratique

    • Pierre Cote, DC
    • Don Fitz-Ritson, BA,DC
    • Silvano Mior, DC, FCCS(C)

    Cervical spondylotic myelopathy: Part II: clinical and imaging considerations

    Abstract

    In this, the second of a two part series, we continue to review the recent literature pertaining to cervical spondylotic myelopathy (CSM). Caused by the compromise of the spinal canal resulting from the superimposition of spondylotic changes upon a congenitally narrowed canal, CSM has a predictable radiographic and clinical presentation. The clinical presentation frequently includes both upper and lower motor neuron signs and symptoms. Careful analysis of the plain film images usually reveals a spinal canal measuring 12 mm or less. Additional imaging modalities confirm the diagnosis. This paper presents the clinical and imaging characteristics underlying CSM and stresses the importance of including CSM in the differential diagnosis of patients complaining of neck and leg dysfunctions. (JCCA 1991; 35(2):82-88)
    Key Words: cervical spondylotic myelopathy, cervical spine, spondylosis radiology, chiropractic, manipulation

    Dans cette deuxième partie, on poursuit notre révision de la littérature sur la myélopathie vertébrale cervicale. Causée par un canal vertébral trop étroit, lui-même résultant de changements vertébraux dans une région où le canal est déjà compromis, la MRC se caractérise par ses manifestations radiologique et clinique. La manifestation clinique présente fréquemment des signes de lésion aux neurones moteurs supérieurs et inférieurs. Une évaluation attentive de films radiologiques démontrera habituellement un canal vertébral mesurant de 12 mm ou moins. D’autres formes d’imagerie confirmeront le diagnostic. Cette étude présente les caractéristiques cliniques et radiologiques sous-jacentes à la MRC et souligne l’importance d’inclure la MRC comme le diagnostic différentiel chez les patients souffrant du cou et des jambes. (JACC 1991; 35(2): 82-88)
    Mots-clés: myélopathie vertébrale cervicale, colonne cervicale, vertébral, radiologie, chiropratique, manipulation

    • Silvano Mior, DC, FCCS(C)
    • Sandra O'Connor, DC, DACBR, FCCR(C)

    Cervical spondylotic myelopathy: Part 1: anatomical and pathomechanical considerations

    Abstract

    This two part series reviews the recent literature concerning the etiology and clinical presentation of cervical spondylotic myelopathy (CSM). CSM is the most common neurological spinal cord disorder after middle age. It is caused by the compromise of the cervical spinal cord from narrowing of the spinal canal. In Part 1, a review of the anatomy and the pathomechanics of the cervical spine pertinent to CSM is discussed. Emphasis is placed upon the intricate relationship between the osseous, neurological and vascular structures. The consequences of degenerative changes upon this relatioship is evidenced by the resulting neurovascular compression. In turn, compression may lead to spinal cord ischemia with characteristic clinical results. (JCCA 1991; 35(2):75-81)
    Key Words: cervical spondylotic myelopathy, cervical spine, spondylosis, myelopathy, chiropractic, manipulation

    Cet article en deux parties passe en revue la littérature récente concernant l’étiologie et la présentation de la myélopathie vertébrale cervicale (MRC). Chez l’adulte de plus de 40 ans, la MRC représente le désordre de la moelle épinière a manifestations neurologiques le plus commun. Ce désordre résulte d’un rétrécissement du canal vertébral cervical, compromettant ainsi la moelle épinière. Dans la première partie, on discute d’anatomie et de pathomécanique de la colonne cervicale en relation avec la MRC. L’emphase portera sur la complexité des relations entre les structures osseuses, neurologiques et vasculaires. Les conséquences de changements dégénératifs sur cette relation inter-structurales se traduiront par une compression neurovasculaire. De son cote, cette compression se manifestera par des signes cliniques caractéristiques démontrant une ischémie de la moelle épinière. (JACC 1991; 35(2): 75-81)
    Mots-clés: myélopathie vertébrale cervicale, colonne cervicale, vertébral, myélopathie, chiropraxie, manipulation

    • D Beauchemin
    • Silvano Mior, DC, FCCS(C)
    • Sandra O'Connor, DC, DACBR, FCCR(C)