Journal of the Canadian Chiropractic Association

September 2015 Volume 59 No. 3

Robert M. Wingfield, DC: A conscientious chiropractor

Abstract

“I slept and dreamed that life was beauty. I woke – and found that life was duty.” This quote from the poet Ellen Sturgis Hooper, could be attributed to Robert Wingfield, who has persevered in his quest for personal and professional excellence. This historical biography begins with his genealogy, going back to the 11th century in Merry England and ends in 2015, with his relatively quiet existence still centred in Ontario. The essay scrutinizes Dr. Wingfield’s accomplishments for the Ontario Chiropractic Association (OCA), Canadian Chiropractic Association (CCA) and Ontario Board of Directors of Chiropractic (BDC). Moreover, it attempts to give the reader a glimpse into his personal endeavours, to help us fathom how he tackles (as William Shakespeare would say) “the thousand natural shocks that flesh is heir to.”
(JCCA. 2015;59(3):311-324)

Key Words: chiropractic, history, Ontario

« Je dormais et je rêvais que la vie était joie. En m’éveillant, je trouvai que la vie était devoir ». Cette citation du poète Ellen Sturgis Hooper pourrait être attribuée à Robert Wingfield, qui a persévéré dans sa quête de l’excellence personnelle et professionnelle. Cette biographie historique commence par sa généalogie, remontant au 11e siècle dans la joyeuse Angleterre, et se termine en 2015, avec son existence relativement calme toujours centrée en Ontario. L’essai examine les réalisations du Dr Wingfield pour l’Ontario Chiropractic Association (OCA), l’Association chiropratique canadienne (ACC) et le Conseil d’administration de l’ordre des chiropraticiens de l’Ontario (BDC). En outre, il tente de donner au lecteur un aperçu de ses réalisations personnelles pour nous aider à comprendre comment il aborde (comme William Shakespeare disait) « les mille chocs naturels dont la chair est l’héritière ».
(JCCA. 2015;59(3):311-324)

Mots clés : chiropratique, histoire, Ontario

  • Douglas M. Brown, DC

What is the pain source? A case report of a patient with low back pain and bilateral hip osteonecrosis

Abstract

Background: Low back pain is a common symptom arising from many possible sources and includes the possibility of the contribution of remote pathology. This report describes a patient with bilateral osteonecrosis of the femoral heads presenting with a primary symptom of low back pain.
Case presentation: A 37-year-old male presented for evaluation of dominant pain that existed for approximately 6-12 months and was located in the right low back. Milder pain was also reported in the right hip. Low back and hip pain were both aggravated by weight-bearing activities. An evidence-based diagnostic evaluation revealed little indication for a primary pain source originating from low back structures. Radiographs revealed bilateral osteonecrosis with evidence of left femoral head collapse.
Conclusion: Hip osteonecrosis may have contributed to an atypical presentation of low back pain due to aberrant localization of pain and/or combined with altered biomechanical loading of musculoskeletal structures.
(JCCA. 2015; 59(3):300-310)

Key Words: low back pain, hip joint, osteonecrosis, diagnosis, chiropractic, avascular necrosis

Historique : La lombalgie est un symptôme commun découlant de nombreuses sources possibles et comprend la possibilité de la contribution d’une pathologie distante. Cette étude décrit un patient atteint d’ostéonécrose bilatérale des têtes fémorales présentant un symptôme primaire de lombalgie.
Exposé de cas : Un homme de 37 ans s’est présenté pour l’évaluation d’une douleur dominante dans le bas du dos, côté droit, qui existait depuis environ 6 à 12 mois. Une douleur plus légère a également été signalée à la hanche droite. Ces deux douleurs s’aggravaient pendant des activités où il fallait porter une charge. Une évaluation diagnostique fondée sur des preuves a révélé peu d’indication d’une source de douleur primaire provenant de structures lombaires. Les radiographies ont révélé une ostéonécrose bilatérale avec une constatation de l’effondrement de la tête fémorale gauche.
Conclusion : L’ostéonécrose de la hanche pourrait avoir contribué à une présentation atypique de douleurs lombaires en raison de la localisation aberrante de la douleur ou de la combinaison avec la charge biomécanique altérée des structures musculosquelettiques.
(JCCA. 2015; 59(3):300-310)

Mots clés : douleur lombaire, articulation de la hanche, ostéonécrose, diagnostic, chiropratique, nécrose avasculaire

  • Amy L. Minkalis, DC
  • Robert D. Vining, DC

Missed appendicitis diagnosis: A case report

Abstract

Objective: The purpose of this case report is to highlight and emphasize the need for an appropriate and thorough list of differential diagnoses when managing patients, as it is insufficient to assume cases are mechanical, until proven non-mechanical. There are over 250,000 cases of appendicitis annually in the United States. Of these cases, <50% present with classic signs and symptoms of pain in the right lower quadrant, mild fever and nausea. It is standard for patients who present with appendicitis to be managed operatively with a laparoscopic appendectomy within 24 hours, otherwise the risk of complications such as rupture, infection, and even death increases dramatically.
Clinical Features: This is a retrospective case report following a 27-year-old male with missed appendicitis, who presented to a chiropractor two-weeks after self-diagnosed food poisoning. On assessment, he was tender with resisted lumbar rotation. Psoas Sign, McBurney’s Point, vascular exam, hip exam, were negative. A diagnosis of an abdominal strain was provided. Two weeks later, he returned to the chiropractor without an improvement of symptoms.
Intervention & Outcome: The patient was sent to the hospital, where he was provided a diagnosis of missed appendicitis. He required a hemicolonectomy due to the associated phlegmonous mass.
Summary: When a patient presents to a chiropractic clinic with symptoms of abdominal pain, having a comprehensive list of non-mechanical differential diagnoses as well as mechanical differentials is crucial. Appropriate assessment and management of abdominal cases decreases the risk to patients, as missed diagnoses often require more invasive interventions.
(JCCA. 2015; 59(3):294-299)

Key Words: chiropractic, appendicitis, diagnosis

Objectif : Cette étude de cas vise à souligner la nécessité d’une liste appropriée et détaillée de diagnostics différentiels lors de la gestion des patients, car il n’est pas suffisant de supposer que les cas sont d’ordre mécanique, jusqu’à la preuve du contraire. Il y a plus de 250 000 cas d’appendicite par an aux États-Unis. Parmi ces cas, < 50 % présentent des signes et des symptômes classiques de douleur dans le quadrant inférieur droit, de fièvre légère et de nausées. Il est normal qu’un patient qui se présente avec une appendicite soit géré par une intervention chirurgicale (appendicectomie par laparoscopie) dans les 24 heures, sinon le risque de complications, telles que rupture, infection et décès, augmente considérablement.
Caractéristiques cliniques : Ceci est une étude de cas rétrospective qui suit un homme de 27 ans dont le diagnostic d’appendicite a été manqué lorsqu’il s’est présenté à un chiropraticien deux semaines après un autodiagnostic d’intoxication alimentaire. Son examen avait révélé une sensibilité au toucher avec une résistance à la rotation lombaire. Le signe du psoas, le point de McBurney, l’examen vasculaire et l’examen de la hanche se sont révélés négatifs. Un diagnostic de claquage abdominal a été établi. Deux semaines plus tard, il est retourné au chiropraticien sans aucune amélioration des symptômes.
Intervention et résultats : Le patient a été envoyé à l’hôpital, où une appendicite manquée a été diagnostiquée. Il a fallu lui faire une hémicolectomie en raison de la masse phlegmoneuse associée.
Résumé : Quand un patient se présente à une clinique de chiropratique avec des symptômes de douleurs abdominales, il est crucial d’avoir une liste complète de diagnostics différentiels non-mécaniques ainsi que de différentiels mécaniques. L’évaluation et la gestion appropriées des douleurs abdominales diminuent le risque pour les patients, car les diagnostics manqués nécessitent souvent des interventions plus invasives.
(JCCA. 2015; 59(3):294-299)

Mots clés : chiropratique, appendicite, diagnostic

  • Jocelyn Cox, BPhEd, DC
  • Guy Sovak, PhD

Is “fear of passive movement” a distinctive component of the Fear-Avoidance Model in whiplash?

Abstract

Objectives: Modify the Tampa Scale for Kinesiophobia(TSK) for ‘fear of passive motion’ beliefs.
Methods: With permission, a 14-item modification, the TSK-PM (passive movement), was created. Test-retest reliability was tested first. Construct validity was tested in chronic whiplash patients by comparing the TSKPM with the TSK, the Neck Disability Index (NDI) and cervical ranges of motion.
Results: The TSK-PM showed high test-retest reliability (r = 0.83) and high correlation with the original TSK (r = 0.84). Low, non-significant correlations were found with other variables. NDI scores were strongly correlated with ranges of motion.
Conclusions: While having high test-retest reliability and a single factor structure, the TSK-PM failed to demonstrate distinctive construct validity vs the original TSK. The original TSK is likely to be sufficient to assess fear of being moved in neck pain patients in a clinical setting. Modifications to the current version of the TSKPM might improve its construct validity in future studies.
(JCCA. 2015; 59(3):288-293)

Key Words: chiropractic, kinesiophobia, whiplash, reliability
Objectifs : Modifier l’échelle de Tampa (TSK) pour l’évaluation de l’indice de kinésiophobie pour définir la « crainte du mouvement passif ».
Méthodologie : Un questionnaire TSK-MP(mouvements passifs) a été créé en modifiant 14 points de la TSK avec permission. Tout d’abord, on a évalué la fiabilité de test-retest. La validité conceptuelle a été testée chez des patients souffrant d’entorse cervicale chronique en comparant le TSK-MP avec la TSK, l’indice d’incapacité cervicale (NDI) et les amplitudes de mouvement cervical.
Résultats : Le TSK-MP a montré une grande fiabilité test-retest (r = 0,83) et une forte corrélation avec la TSK originale (r = 0,84). On a observé de faibles corrélations non significatives avec d’autres variables. Les résultats de l’indice d’incapacité cervicale étaient fortement corrélés avec les amplitudes de mouvement.
Conclusions : Tout en ayant une haute fiabilité testretest et une structure à un seul facteur, le TSK-MP n’a pas démontré une validité conceptuelle distincte par rapport à la TSK originale. La TSK originale est probablement suffisante pour évaluer la crainte d’être déplacé chez les patients atteints de douleurs cervicales dans un cadre clinique. Les modifications apportées à la version actuelle du TSK-MP pourraient améliorer sa validité conceptuelle dans des études futures.
(JCCA. 2015; 59(3):288-293)

Mots clés : chiropratique, kinésiophobie, entorse cervicale, coup du lapin, fiabilité

  • Howard Vernon, DC, PhD
  • Rocco Guerriero, DC
  • Shawn Kavanaugh, DC
  • Aaron Puhl, DC, MSc

Diagnostic and treatment methods used by chiropractors: A random sample survey of Canada’s English-speaking provinces

Abstract

Objective: It is important to understand how chiropractors practice beyond their formal education. The objective of this analysis was to assess the diagnostic and treatment methods used by chiropractors in English-speaking Canadian provinces.
Methods: A questionnaire was created that examined practice patterns amongst chiropractors. This was sent by mail to 749 chiropractors, randomly selected and stratified proportionally across the nine English speaking Canadian provinces. Participation was voluntary and anonymous. Data were entered into an Excel spreadsheet, and descriptive statistics were calculated.
Results: The response rate was 68.0%. Almost all (95.1%) of respondents reported performing differential diagnosis procedures with their new patients; most commonly orthopaedic testing, palpation, history taking, range of motion testing and neurological examination. Palpation and painful joint findings were the most commonly used methods to determine the appropriate joint to apply manipulation. The most common treatment methods were manual joint manipulation/mobilization, stretching and exercise, posture/ergonomic advice and soft-tissue therapies.
Conclusions: Differential diagnosis is a standard part of the assessment of new chiropractic patients in English-speaking Canadian provinces and the most common methods used to determine the site to apply manipulation are consistent with current scientific literature. Patients are treated with a combination of manual and/or manipulative interventions directed towards the joints and/or soft-tissues, as well as exercise instruction and postural/ergonomic advice.
(JCCA. 2015; 59(3):279-287)

Key Words: chiropractic, survey, differential diagnosis, diagnostic testing, treatment methods

Objectif : Il est important de comprendre la pratique des chiropraticiens qui dépasse le cadre de leur éducation formelle. L’objectif de cette analyse était d’évaluer les méthodes de diagnostic et de traitement utilisées par les chiropraticiens dans les provinces canadiennes anglophones.
Méthodologie : Un questionnaire a été créé pour examiner les habitudes de pratique des chiropraticiens et a été envoyé par la poste à 749 d’entre eux, choisis au hasard et stratifiés proportionnellement entre les neuf provinces anglophones. La participation était volontaire et anonyme. Les données ont été saisies dans un tableur Excel, et les statistiques descriptives ont été calculées.
Résultats : Le taux de participation a été de 68,0 %. Presque tous (95,1 %) les répondants ont déclaré effectuer des diagnostics différentiels de leurs nouveaux patients; plus couramment des tests orthopédiques, la palpation, l’anamnèse, des tests d’amplitude de mouvement et l’examen neurologique. La palpation et la détection d’articulations douloureuses étaient les méthodes les plus couramment utilisées pour déterminer l’articulation appropriée à manipuler. Les méthodes de traitement les plus fréquentes étaient la manipulation ou la mobilisation manuelle des articulations, les étirements et les exercices, les conseils posturaux ou ergonomiques et la thérapie des tissus mous.
Conclusions : Le diagnostic différentiel fait partie de la norme d’évaluation de nouveaux patients chiropratiques dans les provinces anglophones canadiennes, et les méthodes les plus couramment utilisées pour déterminer les points à manipuler concordent avec les publications scientifiques actuelles. Les patients sont traités par une combinaison d’interventions manuelles ou de manipulation axées sur les articulations ou tissus mous, ainsi que par des instructions d’exercice et des conseils posturaux et ergonomiques.
(JCCA. 2015; 59(3):279-287)

Mots clés : chiropratique, enquête, diagnostic différentiel, tests de diagnostic, méthodes de traitement

 

  • Aaron A. Puhl, MSc, DC
  • Christine J Reinhart, PhD, DC
  • H. Stephen Injeyan, PhD, DC

Chiropractic management of a patient with breast cancer metastases to the brain and spine: a case report

Abstract

Cancers of the breast, kidney, lungs, prostate and thyroid metastasize to the musculoskeletal system in the majority of patients with malignancy. This report chronicles the case of a 65-year-old female with a known history of breast cancer who presented to a chiropractic clinic. Once metastasis was ruled out as the cause of her complaint, the patient was treated with manual therapies and exercises. As the patient’s treatments progressed and her pain improved, she presented with a new complaint of ‘pressure’ in her head. Advanced imaging revealed metastasis to the brain and subsequently to the spine. The aim of this case is to heighten awareness of the presentation of metastasis to the brain and the spine in a chiropractic patient, and to demonstrate the benefit of chiropractic care in the management of such patients.
(JCCA. 2015;59(3):269-278)

Key Words: breast cancer, spinal metastases, brain metastases, chiropractic care, chiropractic

Les cancers du sein, du rein, des poumons, de la prostate et de la thyroïde métastasent dans l’appareil locomoteur pour la majorité des patients atteints de tumeurs malignes. Cette étude décrit le cas d’une femme de 65 ans ayant des antécédents connus de cancer du sein et qui s’est présentée à une clinique de chiropratique. Une fois la métastase écartée comme cause de sa plainte, la patiente a été traitée par des thérapies manuelles et des exercices. Alors que les traitements de la patiente avançaient et sa douleur s’atténuait, elle a commencé à se plaindre d’une « pression » dans la tête. Une imagerie avancée a révélé des métastases au cerveau et plus tard à la colonne vertébrale. Le but de cette étude est d’accroître la sensibilisation à la manifestation des métastases au cerveau et à la colonne vertébrale chez un patient chiropratique, et de démontrer les bienfaits des soins chiropratiques dans la gestion de ces patients.
(JCCA. 2015;59(3):269-278)

Mots clés : cancer du sein, métastases vertébrales, métastases cérébrales, soins chiropratiques, chiropratique

  • Ismat Kanga, BSc, DC, FCCS(C)
  • Igor Steiman, MSc, DC, FCCS(C)

Intra- and inter-observer reliability of the Cobb measurement by chiropractic interns using digital evaluation methods

Abstract

Introduction: It is important to create a body of evidence surrounding the reliability of certain diagnostic criteria. While the reliability of the Cobb measurement is well established with various licensed health care professionals, this study aims to determine the interand intra-observer reliability of the Cobb Measurement among chiropractic interns.
Methods: Fourteen chiropractic interns analyzed 10 pre-selected digital spinal radiographs on a Picture Archiving and Communication System (PACS) in two separate rounds of observation. The participants indicated their choice of end vertebra and Cobb Measurement in each round of observation. Agreement on vertebral levels selected was estimated using percentage agreement. Intra-observer reliability was estimated using the Pearson r correlation coefficient, and inter-observer correlation was estimated using the Inter-Class Coefficient (ICC).
Results: The range of percentage agreement on vertebral level selection was 0.36 – 0.79. The Pearson r correlation coefficient for round 1 and round 2 was 0.79. The ICC (3,1) was 0.79 (round 1), and 0.70 (round 2).
Conclusion: Less than optimal agreement on end vertebrae selection was found between observers. Intra- and inter-observer reliability of the Cobb Measurement was ‘excellent’ (round 1) and ‘good’ (round 2).
(JCCA. 2015;59(3):261-268)

Key Words: chiropractic, Cobb measurement, scoliosis, reliability

Introduction : Il est important de créer un ensemble de preuves sur la fiabilité de certains critères de diagnostic. Bien que la fiabilité de la mesure Cobb soit bien établie chez divers professionnels de la santé, cette étude vise à déterminer la fiabilité des observations individuelles et entre ces observations de la mesure Cobb parmi des stagiaires en chiropratique.
Méthodologie : Quatorze stagiaires en chiropratique ont analysé 10 radiographies numériques de la colonne vertébrale sur un système d’archivage et de transmission d’image (PACS) en deux séances distinctes d’observation. Les participants ont indiqué leur choix de vertèbre limite et de mesure Cobb dans chaque observation. Un consensus sur les niveaux vertébraux sélectionnés a été établi en fonction du pourcentage de concordance. La fiabilité des observations individuelles a été estimée à l’aide du coefficient de corrélation de Pearson r, et la corrélation entre les observations des stagiaires a été estimée à l’aide du coefficient interclasse (ICC).
Résultats : La fourchette de pourcentage de concordance sur la sélection de niveau vertébral était de 0,36 à 0,79. Le coefficient de corrélation de Pearson r pour la première séance et la deuxième séance d’observations était de 0,79. Le coefficient interclasse (3,1) était de 0,79 (séance 1), et de 0,70 (séance 2).
Conclusion : Le consensus sur la sélection des vertèbres limites a été moins qu’optimal entre les observateurs. La fiabilité des observations individuelles et entre ces observations de la mesure Cobb a été « excellente » (séance 1) et « bonne » (séance 2).
(JCCA. 2015;59(3):261-268)

Mots clés : chiropratique, mesure Cobb, scoliose, fiabilité

  • Jesse Cracknell, BA, DC
  • Douglas M. Lawson, MSc
  • John A. Taylor, DC, DACBR

A rare case of unilateral variations of forearm arteries: anatomy, embryology and clinical implications

Abstract

This study documents the existence and topographic anatomy of a rare case of variant forearm arteries found in the left upper limb of a 68-year-old male cadaver. The arteries of the arm followed typical courses, but both the radial and ulnar arteries in the forearm followed a superficial course. The common interosseous artery and recurrent ulnar arteries branched from the radial, not the ulnar, artery. The radial artery was larger than the ulnar artery and was the major source of blood supply to the forearm. Clinical implications for single superficial forearm arteries are reviewed. A person with both superficial radial and superficial ulnar arteries would be at a substantially increased risk of injury or iatrogenic effects that could compromise blood supply to the hand. This study will enhance clinician’s awareness of potential arterial variations, so they can provide adequate assessment, diagnosis and treatment of upper limb lesions.
(JCCA. 2015;59(3):253-260)

Key Words: radial artery, ulnar artery, arterial variations, arterial development, ultrasonography,diagnosis, chiropractic

Cette étude documente l’existence et l’anatomie topographique d’un rare cas de variante d’artères de l’avant-bras observé dans le membre supérieur gauche du cadavre d’un homme de 68 ans. Les artères du bras ont suivi des trajets typiques, mais les artères radiale et cubitale de l’avant-bras ont suivi un trajet superficiel. L’artère interosseuse commune et les artères cubitales récurrentes se sont ramifiées à partir de l’artère radiale, pas l’artère cubitale. L’artère radiale était plus grande que l’artère cubitale et elle était la principale source d’approvisionnement en sang à l’avant-bras. Les effets cliniques d’artères simples superficielles de l’avantbras sont examinés. Une personne dont les deux artères radiale et cubitale sont superficielles serait à un risque considérablement accru de blessures ou d’affection iatrogène qui pourraient diminuer l’approvisionnement en sang à la main. Cette étude permettra de sensibiliser davantage les cliniciens aux variations artérielles potentielles, de sorte qu’ils puissent offrir une évaluation, un diagnostic et des traitements adéquats des lésions des membres supérieurs.
(JCCA. 2015;59(3):253-260)

Mots clés : artère radiale, artère cubitale, artère ulnaire, variations artérielles, développement artériel, échographie, diagnostic, chiropratique

  • Myroslava Kumka, MD, PhD
  • Sheila Purkiss, BSc, MSc

Whole body vibration and cerebral palsy: a systematic review

Abstract

Purpose: The goal of this review is to evaluate the effects of whole body vibration on outcomes in patients with cerebral palsy. The findings in this review may help clinicians make evidence informed decisions on the use of whole body vibration for cerebral palsy.
Methods: A systematic search was conducted on April 29, 2014. The following search terms were used to search of several databases: (whole body vibration OR whole body vibration OR whole body-vibration OR WBV) AND (cerebral palsy). Articles that met the inclusion criteria were assessed using the Scottish intercollegiate guidelines network (SIGN) rating system to assess the methodology and bias of the articles for randomized control trials.
Results: The search produced 25 articles, of which 12 duplicates were identified and removed. Another seven articles were not considered since they did not fit the inclusion criteria, leaving a total of five studies for review. Four of the articles analyzed the effects of WBV in children while the other study focused on adults with cerebral palsy. There was one low quality article, four acceptable quality articles and one high quality article when assessed using the SIGN criteria.
Conclusions: It appears that whole body vibration has the potential to provide symptomatic relief for patients with cerebral palsy. Whole body vibration may improve spasticity, muscle strength and coordination. There is a lack of research to conclusively determine whether it does alter bone mineral density.
(JCCA. 2015;59(3):245-252)

Key Words: cerebral palsy, whole body vibration, chiropractic

Objectif : L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets de la vibration du corps entier sur les résultats chez les patients atteints de paralysie cérébrale. Les conclusions de cette étude peuvent aider les cliniciens à prendre des décisions éclairées par des données probantes sur le recours à des vibrations du corps entier pour la paralysie cérébrale.
Méthodologie : Une recherche systématique a été effectuée le 29 avril 2014. Les termes de recherche suivants ont été utilisés pour la recherche de plusieurs bases de données : (whole body vibration OR wholebody vibration OR whole body-vibration OR WBV) AND (cerebral palsy) [(vibration du corps entier) ET (paralysie cérébrale)]. Les articles qui répondaient aux critères d’inclusion ont été évalués à l’aide du système de notation SIGN (Scottish intercollegiate guidelines network) pour évaluer la méthodologie et la partialité des articles pour des essais cliniques randomisés.
Résultats : La recherche a permis de recenser 25 articles, dont 12 qui étaient doubles ont été éliminés. Sept autres articles n’ont pas été retenus, car ils ne répondaient pas aux critères d’inclusion, laissant au total cinq articles pour l’étude. Quatre des articles analysaient les effets de la vibration du corps entier chez les enfants tandis que l’autre étude portait sur des adultes atteints de paralysie cérébrale. L’évaluation de la qualité des articles selon les critères SIGN a révélé un article de qualité médiocre, quatre articles de qualité acceptable et un article de bonne qualité.
Conclusions : Il semble que le traitement par vibrations du corps entier a le potentiel de fournir un soulagement symptomatique chez les patients atteints de paralysie cérébrale. La vibration du corps entier peut améliorer la spasticité, la force musculaire et la coordination. Les recherches ne sont pas suffisantes pour permettre de déterminer de façon concluante si elle modifie la densité minérale osseuse.
(JCCA. 2015;59(3):245-252)

Mots clés : paralysie cérébrale, vibration du corps entier, chiropratique

  • Sean A. Duquette, BA, DC
  • Anthony M. Guiliano
  • David J. Starmer, BSc, DC

Conservative treatment of a rock climber with a SLAP lesion: a case report

Abstract

This case report describes the clinical presentation and conservative treatment of a patient who suffered from a superior labrum anteroposterior (SLAP) tear of the shoulder after a rock climbing session. The 26 year old man had injured his right shoulder while trying to reach a distant socket with his shoulder 90° abducted and in extreme external rotation. After initial treatment failure in chiropractic, the patient sought an orthopaedist and physiotherapy care. A contrast magnetic resonance examination revealed a SLAP lesion. Awaiting orthopaedic consultation and in the absence of clinical improvement the patient sought care from a second chiropractor. Clinical examination revealed a mild winging of the right scapula and the presence of trigger points in the rotator cuff muscles, biceps, rhomboids and serratus anterior. The chiropractic treatment then included soft tissue mobilization and the prescription of strengthening exercises of the serratus anterior and rotator cuff muscles. After 4 sessions, the patient did not feel any pain and gradually resumed all his recreational activities. Clinicians should be aware that SLAP lesions are difficult to identify clinically and that manual therapy might be an important component of conservative treatment of SLAP lesions.
(JCCA 2015; 59(3):238-244)

Key Words: shoulder, chiropractic, SLAP, labrum tear, sports injuries, diagnostic imaging, radiology, rock climbing, conservative care
L’objectif de ce rapport de cas est de décrire la présentation clinique et le processus thérapeutique d’un patient ayant subi une déchirure de la partie supéroantérieure du labrum (SLAP) de l’épaule droite suite à une séance d’escalade. L’homme de 26 ans s’est infligé cette blessure à l’épaule droite en tentant d’atteindre une prise éloignée en maintenant son épaule en position abduction à 90° avec rotation externe extrême. Après un premier échec thérapeutique en chiropratique, le patient a consulté un orthopédiste et un physiothérapeute. Un examen par résonance magnétique avec contraste a révélé une lésion de type SLAP du labrum. Dans l’attente d’une consultation orthopédique et en l’absence de progrès clinique le patient a de nouveau consulté en chiropratique. L’examen a révélé un léger décollement scapulaire droite et des points gâchettes dans les muscles de la coiffe des rotateurs ainsi que dans les muscles biceps, rhomboïdes et dentelé antérieur. Le patient a été traité au moyen de mobilisations des tissus mous et des exercices de renforcements du dentelé antérieur et de la coiffe des rotateurs ont été prescrit. Après 4 séances, le patient ne ressentait plus aucune douleur et effectuait un retour à ses activités récréatives. Les cliniciens doivent être conscients que les lésions de type SLAP sont difficiles à identifier cliniquement et que les thérapies manuelles semblent être un élément important du traitement conservateur des lésions de type SLAP.
(JCCA 2015; 59(3):238-244)

Mots clés: épaule, chiropratique, slap, déchirure labrum, blessures sportives, imagerie diagnostique, radiologie, escalade, traitement conservateur

 

 

  • Marc-André Blanchette, DC, MSc
  • Ai-Thu Pham, DC
  • Julie-Marthe Grenier, DC, DACBR/FCCR(C)

Collaborative care for a patient with complex low back pain and long-term tobacco use: a case report

Abstract

Few examples of interprofessional collaboration by chiropractors and other healthcare professionals are available. This case report describes an older adult with complex low back pain and longstanding tobacco use who received collaborative healthcare while enrolled in a clinical trial. This 65 year-old female retired office worker presented with chronic back pain. Imaging findings included disc extrusion and spinal stenosis. Multiple co-morbidities and the complex nature of this case substantiated the need for multidisciplinary collaboration. A doctor of chiropractic and a doctor of osteopathy provided collaborative care based on patient goal setting and supported by structured interdisciplinary communication, including record sharing and telephone consultations. Chiropractic and medical interventions included spinal manipulation, exercise, tobacco reduction counseling, analgesic use, nicotine replacement, dietary and ergonomic recommendations, and stress reduction strategies. Collaborative care facilitated active involvement of the patient and resulted in decreased radicular symptoms, improvements in activities of daily living, and tobacco use reduction.
(JCCA. 2015;59(3):216-225)

Key Words : chiropractic, integrative medicine, interdisciplinary communication, low back pain, patient-centered care, radiculopathy, spinal manipulation, tobacco use cessation
Il y a peu d’exemples de collaboration interprofessionnelle entre les chiropraticiens et d’autres professionnels de la santé. Cette étude de cas décrit une personne âgée souffrant d’une lombalgie complexe et de tabagisme de longue date qui a reçu des soins de santé en collaboration pendant qu’elle participait à un essai clinique. Cette employée de bureau à la retraite âgée de 65 ans souffrait d’une lombalgie chronique. Les examens d’imagerie ont révélé des extrusions discales et une sténose rachidienne. Des comorbidités multiples et la nature complexe de ce cas ont justifié la nécessité d’une collaboration multidisciplinaire. Un chiropraticien et un ostéopathe ont fourni des soins en collaboration selon les objectifs établis pour la patiente et soutenus par une communication interdisciplinaire structurée, y compris le partage du dossier et des consultations téléphoniques. Les interventions chiropratiques et médicales étaient notamment axées sur la manipulation vertébrale, l’exercice, des conseils sur la réduction de l’usage du tabac, l’utilisation d’analgésiques, le remplacement de la nicotine, des recommandations diététiques et ergonomiques, et des stratégies de réduction du stress. Les soins en collaboration ont facilité la participation active de la patiente et ont entraîné une diminution des symptômes radiculaires, des améliorations dans les activités de la vie quotidienne, et la réduction de l’usage du tabac.
(JCCA. 2015;59(3):216-225)

Mots clés : chiropratique, médecine intégrative, communication interdisciplinaire, lombalgie, soins centrés sur le patient, radiculopathie, manipulation vertébrale, cessation du tabagisme

  • Michael B. Seidman, MSW, DC
  • Robert D. Vining, DC
  • Stacie A. Salsbury, PhD, RN

Leg length discrepancy and osteoarthritis in the knee, hip and lumbar spine

Abstract

Osteoarthritis (OA) is an extremely common condition that creates substantial personal and health care costs. An important recognised risk factor for OA is excessive or abnormal mechanical joint loading. Leg length discrepancy (LLD) is a common condition that results in uneven and excessive loading of not only knee joints but also hip joints and lumbar motion segments. Accurate imaging methods of LLD have made it possible to study the biomechanical effects of mild LLD (LLD of 20mm or less). This review examines the accuracy of these methods compared to clinical LLD measurements. It then examines the association between LLD and OA of the joints of the lower extremity. More importantly, it addresses the largely neglected association between LLD and degeneration of lumbar motion segments and the patterns of biomechanical changes that accompany LLD. We propose that mild LLD may be an important instigator or contributor to OA of the hip and lumbar spine, and that it deserves to be rigorously studied in order to decrease OA’s burden of disease.
(JCCA. 2015; 59(3):226-237)

Key Words: chiropractic, leg length discrepancy, osteoarthritis, knee, hip, lumbar spine

L’arthrose est une pathologie extrêmement fréquente qui engendre des frais personnels et des coûts de soins de santé importants. Un facteur important de risque reconnu pour l’arthrose est la charge mécanique excessive ou anormale sur les articulations. L’inégalité de longueur des membres inférieurs (ILMI) est une affection fréquente qui se traduit par une charge inégale et excessive non seulement sur les articulations du genou, mais aussi sur les articulations de la hanche et les segments mobiles lombaires. Des méthodes d’imagerie précises de l’ILMI ont permis d’étudier les effets biomécaniques d’une ILMI légère (ILMI de 20 mm ou moins). Cette étude examine l’exactitude
de ces méthodes par rapport aux mesures cliniques de l’ILMI. Elle se penche ensuite sur l’association entre
l’ILMI et l’arthrose des articulations des membres inférieurs. Mais surtout, elle examine l’association peu
étudiée entre l’ILMI et la dégénérescence de segments mobiles lombaires et les tendances des changements biomécaniques qui accompagnent l’ILMI. Nous suggérons que l’ILMI légère peut être un instigateur important ou un facteur de l’arthrose de la hanche et de la colonne lombaire, et qu’elle mérite d’être étudiée de plus près afin de diminuer la charge de morbidité de l’arthrose.
(JCCA. 2015; 59(3):226-237)

Mots clés : chiropratique, inégalité de longueur des membres inférieurs, arthrose, genou, hanche, colonne lombaire

  • Kelvin J. Murray, BSc, BAppSc(Chiro)
  • Michael F. Azari, BAppSc(Chiro), BSc(Hons), PhD

Chiropractors’ characteristics associated with their number of workers’ compensation patients

Abstract

Study design: A cross-sectional survey.
Objective: The purpose of this study was to identify characteristics of Canadian doctors of chiropractic (DCs) associated with their number of workers’ compensation patients.
Summary of background data: It has been previously hypothesized that DCs that treat a relatively high volume of workers’ compensation cases may have different characteristics than the general chiropractic community.
Methods: Secondary data analyses were performed on data collected in the 2011 survey of the Canadian Chiropractic Resources Databank (CCRD). The CCRD survey included 81 questions concerning the practice and concerns of DCs. Of the 6,533 mailed questionnaires, 2,529 (38.7%) were returned. Of these, 652 respondents did not meet our inclusion criteria, and our final study sample included 1,877 respondents. Bivariate analyses were conducted between predetermined independent variables and the annual number of workers’ compensation patients. A negative binomial multivariate regression was performed to identify significant factors associated with the number of workers’ compensation patients.
Results: On average, DCs received 10.3 (standard deviation (SD) = 17.6) workers’ compensation cases and nearly one-third did not receive any such cases. The type of clinic (other than sole provider), practice area population (smaller than 500,000), practice province (other than Quebec), number of practice hours per week, number of treatments per week, main sector of activity (occupational/ industrial), care provided to patients (electrotherapy, soft-tissue therapy), percentage of patients with neuromusculoskeletal conditions, and percentage of patients referred by their employer or a physician were associated with a higher annual number of workers’ compensation cases.
Conclusion: Canadian DCs who reported a higher volume of workers’ compensation patients had practices oriented towards the treatment of injured workers, collaborated with other health care providers, and facilitated workers’ access to care.
(JCCA. 2015; 59(3):202-215)

Key words: chiropractic, Workers’ Compensation Board, occupational, work related, survey, care seeking

Plan d’étude : Une enquête transversale.
Objectif : Cette étude visait à déterminer les caractéristiques des chiropraticiens canadiens associées à leur nombre de patients traités pour accidents de travail.
Introduction : Selon des hypothèses émises précédemment, les chiropraticiens qui traitent un nombre relativement élevé de patients pour accidents de travail peuvent avoir des caractéristiques différentes de l’ensemble des chiropraticiens.
Méthodologie : Des analyses secondaires de données ont été effectuées sur des données recueillies dans l’enquête de 2011 de la banque de données de ressources chiropratiques canadiennes (CCRD). Cette enquête comportait 81 questions relatives à l’exercice et aux préoccupations des chiropraticiens. Sur les 6 533 questionnaires envoyés, il y a eu 2 529 (38,7 %) réponses. Parmi celles-ci, 652 ne répondaient pas à nos critères d’inclusion. Donc, l’échantillon final utilisé pour notre étude comprenait 1 877 répondants. Des analyses bivariées ont été menées entre les variables indépendantes prédéterminées et le nombre annuel de patients traités pour accidents de travail. Une régression multivariée binomiale négative a été réalisée pour déterminer les facteurs importants associés avec le nombre de patients traités pour accidents de travail.
Résultats : En moyenne, les chiropraticiens ont traité 10,3 (écart-type = 17,6) patients pour accidents de travail et près d’un tiers n’ont pas reçu de tels cas. Les facteurs suivants ont été associés à un nombre annuel plus élevé de patients traités pour accidents de travail : type de clinique (autre que fournisseur unique), population de la ville de la clinique (inférieure à 500 000), province de la clinique (autre que le Québec), nombre d’heures de cabinet par semaine, nombre de traitements par semaine, principal secteur d’activité (professionnelle / industrielle), soins prodigués aux patients (électrothérapie, thérapie des tissus mous), pourcentage de patients atteints de maladies neuromusculo-squelettiques, et pourcentage de patients référés par leur employeur ou un médecin.
Conclusion : Les chiropraticiens canadiens qui ont déclaré un nombre plus élevé de patients traités pour accidents de travail avaient des pratiques axées sur le traitement des travailleurs blessés, ont collaboré avec d’autres fournisseurs de soins de santé, et ont facilité l’accès aux soins des travailleurs.
(JCCA. 2015; 59(3):202-215)

Mots clés : chiropratique, commission des accidents du travail, lié au travail, enquête, recours aux soins

  • Marc-André Blanchette, DC, MSc
  • J. David Cassidy, PhD, DrMedSc
  • Michèle Rivard, ScD6
  • Clermont E. Dionne, PhD8