Journal of the Canadian Chiropractic Association

September 2016 Volume 60 No. 3

Imaging Case Review: Sciatic neuralgia associated with a perineural (Tarlov) cyst

Abstract

Perineural (Tarlov) cysts are rare and are usually asymptomatic and an incidental finding on routine spinal imaging. Presented here is a case of sciatic neuralgia in a 56-year-old patient whose clinical symptoms correlated with a lower lumbar perineural cyst.

(JCCA. 2016;60(3):263-265)


Les kystes périneuraux (Tarlov) sont rares, et sont généralement asymptomatiques et une observation fortuite d’une imagerie routine de la colonne. Nous présentons ici un cas de névralgie sciatique chez un patient de 56 ans dont les symptômes cliniques correspondaient à un kyste périneural lombaire.

(JCCA. 2016;60(3):263-265)

  • Peter C. Emary, DC, MSc
  • John A. Taylor, DC, DACBR

Imaging Case Review: Advanced hip joint degeneration associated with femoroacetabular impingement in a retired chiropractor

Abstract

Femoroacetabular impingement is a relatively new clinical entity only recently described in the orthopedic literature. In this report, we document a severe case of hip joint osteoarthritis associated with cam-type impingement in a retired chiropractor.

(JCCA. 2016;60(3):260-262)


Le conflit fémoro-acétabulaire est une entité clinique relativement nouvelle, récemment décrite dans les revues orthopédiques. Dans ce rapport, nous documentons un cas grave d’arthrose de l’articulation de la hanche associée à un conflit de type à came chez un chiropraticien à la retraite.

(JCCA. 2016;60(3):260-262)

  • Peter C. Emary, DC, MSc
  • John A. Taylor, DC, DACBR

Multiple seizure-induced thoracic vertebral compression fractures: a case report

Abstract

Background

Musculoskeletal injuries stemming from forceful muscular contractions during seizures have been documented in the literature. Reports of multiple seizureinduced spinal fractures, in the absence of external trauma and without risk factors for fracture, are rare.

Case Presentation

A 28-year-old male, newly diagnosed with epilepsy, presented to a chiropractic clinic with the complaint of mid-thoracic pain beginning after a tonic-clonic seizure with no associated external trauma. Radiographs revealed the impression of five new vertebral compression fractures from T4 to T8.

Discussion

This report highlights the importance of a complete history and examination of patients with a history of tonic-clonic seizures and back pain, especially when considering spinal adjustments.

Summary

This case report presents an argument that a tonic-clonic seizure, in the absence of external trauma or significant risk factors for fracture, resulted in multiple vertebral compression fractures.

(JCCA. 2016;60(3):252-257)


Contexte

Des études sur les blessures musculosquelettiques résultant de contractions musculaires forcées pendant les crises épileptiques ont déjà été publiées dans les revues scientifiques. Les rapports de fractures vertébrales multiples causées par des crises épileptiques, en l’absence de traumatismes externes et sans facteurs de risque de fracture, sont rares.

Exposé de cas

Un homme de 28 ans, qui a reçu un diagnostic récent d’épilepsie, s’est présenté à une clinique de chiropratique se plaignant d’une douleur mi-dorsale débutant après une crise de grand mal sans traumatisme externe associé. Les radiographies révèlent l’impression de cinq nouvelles fractures vertébrales par compression de T4 à T8.

Discussion

Ce rapport souligne l’importance d’un historique complet et de l’examen des patients ayant des antécédents d’une crise de grand mal et de douleurs dorsales, en particulier si l’on envisage des ajustements vertébraux.

Résumé

Ce rapport de cas présente l’argument qu’une crise de grand mal, en l’absence de traumatismes externes ou de facteurs de risque significatifs pour fracture, a donné lieu à de multiples fractures vertébrales par compression.

(JCCA. 2016;60(3):252-257)

  • Peter Stilwell, BKin, DC, MSc
  • Katherine Harman, PT, PhD
  • William Hsu, BSc, DC, DACBR, FCCR(C)
  • Brian Seaman, DC, FRCCSS(C)

The meaning of it all: evaluating knowledge of Minimal Clinically Important Difference (MCID) among chiropractic students

Abstract

Introduction

Patient-reported outcome measures are frequently used to monitor patient progress during chiropractic care, yet student interns utilizing such assessments are unfamiliar with what magnitude of change (MCID) is considered beneficial to the patient.

Objective

This work seeks to determine chiropractic intern knowledge of MCID.
Methods: A five-item survey was administered to 104 chiropractic student interns.

Results

Nearly one-third of the interns correctly defined the MCID acronym, and approximately onethird of the interns knew at least one MCID value for the outcome assessments in the EHR. Surprisingly, 20% of the interns reported knowledge of at least one MCID value, but answered incorrectly pertaining to the MCID acronym.

Conclusion

Student interns value patient perception, but have limited knowledge of MCID values. Addressing musculothis gap will improve their understanding of patient progress and inform their treatment decisions both in the outpatient clinic and in their practices following graduation.

(JCCA. 2016;60(3):241-251)


Introduction

Les mesures de résultats rapportés par les patients sont fréquemment utilisées pour suivre les progrès du patient pendant les soins chiropratiques, mais les stagiaires qui utilisent ces évaluations ne sont pas familiers avec l’ampleur des changements (différence minimale cliniquement importante – DMCI) considérée comme bénéfique pour le patient.

Objectif

Cette étude vise à déterminer les connaissances, chez les stagiaires en chiropratique, de la DMCI.

Méthodologie

Une enquête comportant cinq points a été menée chez 104 stagiaires en chiropratique.

Résultats

Près d’un tiers des stagiaires ont correctement défini l’acronyme DMCI (MCID en anglais), et environ un tiers d’entre eux était au courant au moins d’une valeur de DMCI pour les évaluations de résultats dans le DSE. Étonnamment, 20 % des stagiaires ont indiqué connaître au moins une valeur de DMCI, mais n’ont pas su reconnaître l’acronyme DMCI.

Conclusion

Les stagiaires accordent de l’importance à la perception des patients, mais ont une connaissance limitée des valeurs de DMCI. Combler cette lacune permettra d’améliorer leur compréhension des progrès des patients et d’informer leurs décisions de traitement tant en consultation externe que dans leurs pratiques après l’obtention du diplôme.

(JCCA. 2016;60(3):241-251)

  • Rebecca J. Wates, PhD
  • Ike Woodruff, DC
  • Mark T. Pfefer, RN, MS, DC

Differences in hip range of motion among collegiate pitchers when compared to youth and professional baseball pitcher data

Abstract

The purpose of this study was to measure passive hip internal (IR) and external rotation (ER) range of motion (ROM) in collegiate baseball pitchers and compare to published youth and professional values. Measures were taken on the bilateral hips of 29 participants (mean age 20.0±1.4, range 18-22 years). Results identified no significant differences between the stance and stride hip in collegiate right handed pitchers for IR (p= 0.22, ES 0.23) and ER (p=.08, ES= 0.25). There was no significant difference in left handed pitchers for IR (p=0.80, ES= 0.11) and ER (p= 0.56, ES= 0.15). When comparing youth to collegiate, IR increased in the stance (2º) and stride (5º) hip and an increase in the stance (5º) and stride (5º) hip were present for ER as well. From collegiate to professional, IR increased in the stance (4º) and stride (3º) hip whereas a decrease in the stance (9º) and stride (12º) hip was present for ER. The data suggests an increase in passive ROM from youth to collegiate and a decrease from collegiate to professional. Understanding passive hip ROM values among the different levels of pitchers may assist clinicians in developing time dependent interventions to prevent future injury and enhance performance.
(JCCA. 2016;60(3):233-240)


Le but de cette étude était de mesurer l’amplitude de mouvement passif de la hanche en rotation interne (RI) et en rotation externe (RE) chez les lanceurs de baseball au niveau collégial et la comparer aux valeurs publiées chez les jeunes et les professionnels. Des mesures ont été prises sur les deux hanches de 29 participants (moyenne d’âge de 20,0 ± 1,4, tranche d’âge de 18 à 22 ans). Les résultats n’ont révélé aucune différence significative entre la posture et la foulée de la hanche chez les lanceurs droitiers collégiaux pour la RI (p = 0,22, AE = 0,23) et la RE (p = 0,08, AE = 0,25). Il n’y avait pas non plus de différence significative chez les lanceurs gauchers pour la RI (p = 0,80, AE = 0,11) et la RE (p =0,56, AE = 0,15). Lorsque l’on compare les jeunes aux joueurs collégiaux, la RI a augmenté dans la posture (2º) et la foulée (5º) de la hanche, et une augmentation était également constatée pour la RE : posture (5º) et foulée (5º) de la hanche. Par rapport aux professionnels, la RI a augmenté pour la posture (4º) et la foulée (3º) de la hanche, alors qu’une diminution de la posture (9º) et la foulée (12º) de la hanche était constatée pour la RE. Les données indiquent une augmentation de l’amplitude de mouvement passif des joueurs de niveau collégial par rapport aux jeunes et une diminution par rapport aux joueurs professionnels. La compréhension des valeurs d’amplitude de mouvement passif de la hanche chez les différents niveaux de lanceurs peut aider les cliniciens à développer des interventions ponctuelles pour prévenir les blessures futures et améliorer la performance.
(JCCA. 2016;60(3):233-240)

  • Scott W. Cheatham, PT, PhD, DPT, OCS, ATC, CSCS
  • Kathryn Kumagai Shimamura, PT, DPT, NCS, OCS, CSCS, FAAOMPT
  • Morey J. Kolber, PT, Ph.D, OCS, Cert MDT, CSCS

A rare cause of chronic elbow pain in an adolescent baseball player: a case report

Abstract

Objective

To present a case of chronic elbow pain as a result of a hidden underlying osteochondral defect.

Clinical Features

A 17-year old baseball player presented with chronic lateral elbow pain. Examination revealed swelling of the elbow with signs of possible ligament, muscle, and tendon injury.

Diagnosis and Treatment

Although there was apparent soft-tissue injury, the elbow swelling created immediate suspicion of a more serious underlying condition. Examination revealed a swollen and tender elbow, with plain x-ray confirming a subchondral bone disorder (osteochondral defect) of the capitellum. Surgical repair was performed by an orthopedic surgeon using DeNovo NT Natural Tissue Grafts: the implantation of small pieces of juvenile joint cartilage into the affected area, using glue-like fibrin. Rehabilitation of the elbow began immediately following surgery.

Summary

Examination and imaging indicated that elbow pain in an adolescent baseball player could be from multiple sources, however, the chronic swelling raised suspicion of a condition requiring immediate and further investigation.
(JCCA. 2016;60(3):226-232)


Objectif

Présenter un cas de douleur chronique du coude résultant d’une anomalie ostéo-cartilagineuse sous-jacente cachée.

Caractéristiques cliniques

Un joueur de baseball de 17 ans souffrait d’une douleur chronique latérale du coude. L’examen a révélé un gonflement du coude avec des signes de blessures possibles au ligament, au muscle et au tendon.

Diagnostic et traitement

Bien qu’il y ait une blessure évidente des tissus mous, le gonflement du coude a immédiatement indiqué une affection sous-jacente plus grave. L’examen a révélé un coude enflé et douloureux, une radiographie simple confirmant un trouble de l’os sous-chondral (anomalie ostéo-cartilagineuse) du capitellum de l’humérus. Une chirurgie réparatrice a été réalisée par un chirurgien orthopédiste qui a eu recours à des greffes de tissus naturels DeNovo NT : l’implantation de petits morceaux de cartilage articulaire juvénile dans la zone touchée, avec de la colle de fibrine. La réhabilitation du coude a commencé immédiatement après l’intervention chirurgicale.

Résumé

L’examen et l’imagerie indiquent que la douleur du coude chez un joueur adolescent de baseball pourrait provenir de sources multiples; cependant, le gonflement chronique a éveillé des soupçons d’une condition exigeant un examen plus poussé.
(JCCA. 2016;60(3):226-232)

  • David Wasylynko, BSc, MS, ND, DC

A narrative review of new trends in the diagnosis of myofascial trigger points: diagnostic ultrasound imaging and biomarkers

Abstract

Myofascial pain syndrome (MPS) is one of the most common conditions of chronic musculoskeletal pain encountered by primary healthcare practitioners on a daily basis. It is generally accepted amongst the broad profile of healthcare practitioners treating MPS that the presence of discrete, palpable and tender nodules within the muscle, known as myofascial trigger points (MTrP), is necessary to confirm the diagnosis of MPS. Manual palpation is currently the most common technique used to detect MTrP, however, previous research has shown that the reliability of manual palpation for detecting MTrP is poor, and in our opinion unacceptably poor, leading to inconsistent diagnosis of MPS and poor patient outcomes. There are currently no objective accepted diagnostic criteria for the clinical detection of MTrP, nor are there standardized diagnostic criteria for MPS. Two promising areas of research with potential for enhancing the diagnosis of MPS include the use of diagnostic ultrasound and biomarkers. Further research is needed to advance the development of composite diagnostic criteria employing ultrasound imaging, biomarker assessments and physical assessment to enhance the accuracy and objectivity of MTrP detection and diagnosis of chronic MPS disorder.
(JCCA. 2016;60(3):220-225)


Le syndrome algique myofascial (SAM) est l’une des conditions les plus fréquentes de douleurs musculo-squelettiques chroniques rencontrées par les praticiens de soins de santé primaires tous les jours. Il est généralement admis, parmi un large segment de professionnels de la santé traitant le SAM, que la présence de nodules discrets, palpables et tendres dans le muscle, connus sous le nom de points déclencheurs myofasciaux (PDM), est nécessaire pour confirmer le diagnostic de SAM. La palpation manuelle est actuellement la technique la plus couramment utilisée pour détecter les PDM. Cependant, des recherches antérieures ont montré que la fiabilité de la palpation manuelle pour détecter les PDM est faible, et à notre avis inacceptable, ce qui se traduit par des diagnostics incohérents du SAM et de mauvais résultats pour les patients. Actuellement il n’y a aucun critère diagnostique objectif accepté pour la détection clinique des PDM, ni de critères diagnostiques normalisés pour le SAM. Deux domaines prometteurs de recherche ayant un potentiel pour améliorer le diagnostic du SAM comprennent l’utilisation de l’échographie diagnostique et les biomarqueurs. D’autres recherches sont nécessaires pour faire avancer le développement de critères de diagnostic composites employant l’échographie, l’évaluation des biomarqueurs et l’évaluation physique pour améliorer l’exactitude et l’objectivité de la détection des PDM et le diagnostic de troubles de SAM chronique.
(JCCA. 2016;60(3):220-225)

  • John Z Srbely, DC, PhD
  • Dinesh Kumbhare, MD,MSc, FRCP(C)
  • Liza Grosman-Rimon, PhD

Neck pain in children: a retrospective case series

Abstract

Introduction

Spinal pain in the paediatric population is a significant health issue, with an increasing prevalence as they age. Paediatric patients attend for chiropractor care for spinal pain, yet, there is a paucity of quality evidence to guide the practitioner with respect to appropriate care planning.

Methods

A retrospective chart review was used to describe chiropractic management of paediatric neck pain. Two researchers abstracted data from 50 clinical files that met inclusion criteria from a general practice chiropractic office in the Greater Toronto Area, Canada. Data were entered into SPSS 15 and descriptively analyzed.

Results

Fifty paediatric neck pain patient files were analysed. Patients’ age ranged between 6 and 18 years (mean 13 years). Most (98%) were diagnosed with Grade I-II mechanical neck pain. Treatment frequency averaged 5 visits over 19 days; with spinal manipulative therapy used in 96% of patients. Significant improvement was recorded in 96% of the files. No adverse events were documented.

Conclusion

Paediatric mechanical neck pain appears to be successfully managed by chiropractic care. Spinal manipulative therapy appears to benefit paediatric mechanical neck pain resulting from day-today activities with no reported serious adverse events. Results can be used to inform clinical trials assessing effectiveness of manual therapy in managing paediatric mechanical neck pain.

(JCCA. 2016;60(3):212-219)


Introduction

La douleur vertébrale chez la population pédiatrique constitue un important problème de santé, avec une prévalence croissante à mesure qu’ils grandissent. Les patients pédiatriques consultent des chiropraticiens pour des douleurs vertébrales; toutefois, il y a toujours un manque de preuves de qualité pour guider le praticien à planifier des soins appropriés.

Méthodologie

Un examen rétrospectif des dossiers a été utilisé pour décrire la gestion chiropratique de la douleur cervicale chez les patients pédiatriques. Deux chercheurs ont extrait des données d’une clinique de chiropratique de la région du Grand Toronto, au Canada, portant sur 50 dossiers cliniques qui répondaient aux critères d’inclusion. Les données ont été saisies dans SPSS 15 et soumises à une analyse descriptive.

Résultats

Cinquante dossiers de patients pédiatriques souffrant de douleurs cervicales ont été analysés. La tranche d’âge des patients variait de 6 à 18 ans (moyenne de 13 ans). La plupart (98 %) ont reçu un diagnostic de cervicalgie mécanique de stade I-II. La fréquence de traitement était en moyenne 5 visites sur une période de 19 jours, la thérapie de manipulation vertébrale étant utilisée pour 96 % des patients. Une amélioration significative a été enregistrée dans 96 % des cas. Aucun incident indésirable n’a été documenté.

Conclusion

Il semble que la cervicalgie mécanique chez les patients en pédiatrie soit gérée avec succès par des soins chiropratiques. La thérapie de manipulation vertébrale semble être bénéfique au traitement, chez les patients pédiatriques, de la cervicalgie mécanique survenue à la suite des activités quotidiennes sans signalement d’effets indésirables graves. Les résultats peuvent être utilisés pour informer les essais cliniques évaluant l’efficacité de la thérapie manuelle dans la gestion de la cervicalgie mécanique chez les patients en pédiatrie.

(JCCA. 2016;60(3):212-219)

  • Jocelyn Cox, BPhEd, DC
  • Christine Davidian, DC, MSc
  • Silvano Mior, DC, FCCS, PhD

The efficacy of instrument assisted soft tissue mobilization: a systematic review

Abstract

Background

Instrument assisted soft tissue mobilization (IASTM) is a popular treatment for myofascial restriction. IASTM uses specially designed instruments to provide a mobilizing effect to scar tissue and myofascial adhesions. Several IASTM tools and techniques are available such as the Graston® technique. Currently, there are no systematic reviews that have specifically appraised the effects of IASTM as a treatment or to enhance joint range of motion (ROM).

Purpose

The purpose of this study was to systematically appraise the current evidence assessing the effects of IASTM as an intervention to treat a musculoskeletal pathology or to enhance joint ROM.

Methods

A search of the literature was conducted during the month of December 2015 which included the following databases: PubMed, PEDro, Science Direct, and the EBSCOhost collection. A direct search of known journals was also conducted to identify potential mopublications.The search terms included individual or a combination of the following: instrument; assisted;augmented; soft-tissue; mobilization; Graston®; and technique.

Results

A total of 7 randomized controlled trials were appraised. Five of the studies measured an IASTM intervention versus a control or alternate intervention group for a musculoskeletal pathology. The results of the studies were insignificant (p>.05) with both groups displaying equal outcomes. Two studies measured an IASTM intervention versus a control or alternate intervention group on the effects of joint ROM. The IASTM intervention produced significant (P<.05) short term gains up to 24 hours.

Conclusion

The literature measuring the effects of IASTM is still emerging. The current research has indicated insignificant results which challenges the efficacy of IASTM as a treatment for common musculoskeletal pathology, which may be due to the methodological variability among studies. There appears to be some evidence supporting its ability to increase short term joint ROM.


Contexte

La mobilisation des tissus mous assistée par instrument (MTMAI) est un traitement populaire pour la restriction des tissus myofasciaux. La MTMAI utilise des instruments spécialement conçus pour fournir un effet de mobilisation sur les tissus cicatriciels et les adhérences myofasciales. Plusieurs outils et techniques de MTMAI sont disponibles, comme la technique GrastonMD. Actuellement, il n’y a aucun examen systématique ayant notamment évalué les effets de la MTMAI comme traitement ou pour améliorer l’amplitude articulaire.

Objectif

Cette étude visait à évaluer systématiquement les données actuelles évaluant les effets de la MTMAI comme méthode d’intervention pour traiter une pathologie musculo-squelettique ou pour améliorer l’amplitude articulaire.

Méthodologie

Une recherche des publications scientifiques a été réalisée au cours du mois de décembre 2015, incluant les bases de données suivantes : PubMed, PEDro, Science Direct, et la collection EBSCOhost. Une recherche directe a également été réalisée dans les revues connues pour relever les publications possibles. La recherche était basée sur les termes ou combinaisons de termes suivants : instrument; assistée; accrue; tissu mou; mobilisation; GrastonMD; technique.

Résultats

Au total, sept essais contrôlés randomisés ont été évalués. Cinq des études mesuraient une intervention de MTMAI par rapport à un groupe de contrôle ou une intervention différente pour l’évaluation de la pathologie musculo-squelettique. Les résultats des études étaient négligeables (p > ,05) les deux groupes affichant des résultats égaux. Deux études mesuraient une intervention de MTMAI par rapport à un groupe de contrôle ou une intervention différente sur les effets de l’amplitude articulaire. L’intervention de MTMAI a produit des gains à court terme significatifs (P < ,05) allant jusqu’à 24 heures.

Conclusion

Les publications scientifiques sur la mesure des effets de la MTMAI sont encore à leur début. La recherche actuelle a indiqué des résultats négligeables qui mettent en question l’efficacité de la MTMAI comme traitement de la pathologie musculosquelettique courante, ce qui peut être dû à la variabilité de la méthodologie entre les études. Il semble y avoir des
preuves soutenant sa capacité à augmenter l’amplitude articulaire à court terme.

  • Scott W. Cheatham, PT, PhD, DPT, OCS, ATC, CSCS
  • Matt Lee, PT, MPT, CSCS
  • Matt Cain, MS, CSCS, USAW-I
  • Russell Baker, DAT, ATC